mercredi 23 juillet 2014

Déclaration de Porto Novo du 10 mai 2014.


Nous publions ici la déclaration de Porto-Novo du 10 mai 2014, écrite par un collectif d'individus présents aux 1ères éditions de Dialogues en humanité au Bénin.

Elle nous semble bien correspondre à l'état d'esprit dans lequel devraient se faire les accords de l'OIA.

 Déclaration de Porto Novo du 10 mai 2014

1ère édition des Dialogues en humanité au Bénin : Nous, participants des Dialogues en humanité réunis du 9 au 11 mai 2014 au Bénin, à Porto Novo, sous les arbres ancestraux du Jardin des Plantes et de la Nature, souhaitons faire ensemble la déclaration suivante:
En ce 10 mai, jour anniversaire de la terrible barbarie que représenta l'esclavage,
ici au Bénin, au cœur de cette Afrique, principale victime de cette barbarie inter humaine, mais aussi berceau de notre humanité, prenons conscience des risques qui pèsent sur le devenir de notre famille humaine, mais aussi des potentialités infinies qu'ouvrirait sa propre humanisation.
Au moment où de nombreux rapports internationaux évoquent le risque d'un effondrement mondial dans les prochaines décennies si nos sociétés continuent à aggraver leurs inégalités et à détruire leurs écosystèmes, nous affirmons la nécessité de sortir de l'obsession compétitive pour développer des logiques coopératives tant à l'égard des humains que de la nature. Cette coopération s'inscrit dans la perspective de sociétés qui font de la convivialité et du "buen vivir" le cœur de leur projet.
Il est temps de déclarer suicidaire pour notre famille humaine toutes les formes de la guerre qu'elles soient économiques, politiques ou religieuses, toutes les logiques qui conduisent à imposer la loi des plus forts en éliminant ou en dominant les plus faibles. Loi terrible qui fut à la source de toutes les formes de maltraitance, voire d'esclavages d'hier comme d'aujourd'hui.
Nous affirmons également la nécessité de rompre avec un rapport guerrier et prédateur à la Nature dont l'expérience de ville verte rurale de Songhai montre la possibilité.
Nous déclarons qu'il est temps désormais de construire les conditions d'une pleine citoyenneté pour tous les membres du "peuple de la Terre".
Cette citoyenneté résultera de la pleine application des droits fondamentaux de chaque être humain proclamés après la seconde guerre mondiale, mais aussi de la reconnaissance de leurs droits civiques et de la nécessité de constituer désormais une communauté politique cohérente avec de tels droits.
Toutes les formes d'organisation humaine, qu'elles soient sociales, politiques, économiques, culturelles, n'ont de légitimité que pour autant qu'elles respectent ces principes et concourent au bien commun de l'humanité et à la préservation de la Nature dont elle est l'une des composantes. Il n'est pas acceptable que des nations, des entreprises, des religions, des familles ou toute autre forme d'organisation humaine, se réclament de leur identité ou de leur histoire pour dénier ces droits fondamentaux.
Nous avons besoin en revanche de replacer l'économie et la politique, la monnaie et le pouvoir, au rang de moyens et non de fins. De même, nous devons faire de la pluralité des traditions de sens et de sagesse non une cause de guerre de civilisation mais une chance et une source d'élévation de la conscience humaine.
Pour notre propre compte, nous participants à ces Dialogues en Humanité qui doivent se prolonger prochainement en Europe, au Brésil, en Inde, en Éthiopie, dans les prochains mois, prenons l'engagement d'œuvrer dans le sens des principes de cette déclaration.
Parmi les premiers signataires
Geneviève Ancel, Irène Koukoui Dehoumon, Christine Adjahi, Patrick Viveret, Shoki Ali Said, Talal Lafrie , Olabiyi B. Joseph Yai, Catherine André, Godffrey N'Zamudjo, Talal Lafrie, Karima Mondon, Léocadie Ligan, Rita Sodjiédo, Nadia Dohou, Michel Arthur Tévoedjre, Christian Epanya, Joseph Adjahi, Geneviève Bouchez Wilson, Evelyne Briois, Valérie Valette, Débora Nunes, Emerson Sales, Baba Kéita, Afiss Adamon, Franck Ogou, Judes Zounmenou, Richard Hounsou, Rachidatou Dougbe, Annabelle-Mauve Adjognon, Annie Gourdel, Henryane de Chaponay, N'dah Marcel Oya, Amjad Lafrie, Suleyman Mondon, Félicité Kougblénou, Michel Ahambada, Denise-Emma Achiata Mamah-Djiman, Antoine Bocco, Christian Dehoumon, Nouréini Tidjani-Serpos, Ludovic Couao-Zotti, Alphonse Gaglozoun, Olivier Hounga, Edith Couthon, Virgine Adjaho, Augustin Hontongnon Kouglo, Eric Akogbe, Tola Koukoui, Samuel Houssou, Augustin Houénou, ...

mercredi 23 avril 2014

Ekologia : une nouvelle plate forme écologique pour un nouveau paradigme qui s'impose.


La coopérative écologique crée en 2013 à Paris n'a finalement pas été abandonnée. Elle se nomme désormais Ekologia. 

Les statuts et l'histoire de Ekologia :

Les films :

Nous tiendrons nos lecteurs informés de la prochaine grande réunion autour de la coopérative écologique : le lieu et la date exacte (probablement autour du 6 juillet). En attendant, les statuts sont sur le lien n.1, vous pouvez (et c'est même recommandé), adhérer à titre individuel ou au nom de votre association ou collectif.

Une bonne nouvelle : la coopérative écologique.

La coopérative écologique est née le 7 avril  2013 à Paris, dans les locaux de la mairie du deuxième arrondissement à Paris. Bien davantage qu'un simple regroupement à vocation écologique supplémentaire, il semblerait bien que cette dernière soit une application toute nouvelle mélangeant les principes de neutralité politique avec ceux de gouvernance collective. 

"Nous avons passé des heures au téléphone, à une dizaine de personnes, issus de différents endroits en France, à préparer les textes (charte, statuts et ensemble du projet) qui ont été retravaillés et finalisés à Paris lors de la Constituante, dit Joëlle Taillefer, co-administratrice d'Ekologia et co-animatrice de la constituante , une citoyenne habitant à Saint-Raphaël dans le Var.

Le tout donne un texte intéressant, une véritable charte que nous mettons en ligne à votre disposition, ici.Les textes ont été votés par les 60 personnes présentes sur les deux jours qu'a duré le week-end, nous en avons fait partie chez Respublica, en ce qui concerne le deuxième jour. Pourquoi ce choix, alors même que nous faisons le partie d'être complètement neutre politiquement et en dehors de partis ou groupements politique ? Tout simplement parce que la coopérative écologique répond strictement aux même objectifs que les nôtres : à savoir être un laboratoire d'expérience et de recherches sur des thématiques bien particulière touchant à la société afin de pousser à l'action non partisane, juste efficace. Par ailleurs, la coopérative écologique est un bon point de départ pour l'Organisation des Etats Indépendants et Autonomes (OIA), concept qui est le nôtre et dont nous faisons la promotion chez Respublica. Notre cible principale est le secteur associatif. Or, au sein de la coopérative écologique vont s'inscrire des groupements ou associations motivés par la cause écologique, donnant leur avis selon des modes de gouvernance fluide et éthiques. Ainsi, à la coopérative écologique : un individu = une voix, un groupement ou une association = une voix. De quoi remettre en cause profondément nos schémas de pensée classiques selon lesquels la gouvernance doit être verticale (on a ici affaire à un organigramme qui n'est même pas horizontal mais solaire, ce qui permet de ne perdre aucune des potentialités qui s'offrent), et un mode de gouvernance qui ne permet pas la constitution de rapport de pouvoirs assis sur de grandes structure qui domineraient les autre.Pour l'OIA, le principe que nous avons prévu est le même : pas de structure qui commande les autres et un mode de gouvernance qui permet à chaque entité, qu'elle ait la personnalité juridique physique ou morale, d'être sur le même pied d'égalité que les autres.Ainsi, aussi surprenant que cela puisse paraitre suivons nous la méthodologie suivante : un Etat = une voix, une entreprise = une voix, une association= une voix, un individu = une voix.A quoi sert réellement la coopérative écologique ? A fédérer les ressources le potentielles, en matière d'idées, de réflexion, de potentiel matériel, humain autour de la question de l'environnement, du paysage, de la santé, de l'humain…Si cette dernière fonctionne correctement, elle peut constituer une force et un point d'appui pour que de décisions de plus en plus favorables soient prises par les pouvoirs publics en faveur de la protection du Vivant. Le fruit du travail de la coopérative, pourrait être un point de départ pour que, à l'OIA, en juin 2018, nombreux soient les citoyens, les associations, les groupements et les individus qui en ont entendu parler et qui veulent y participer.Nous nous sommes déjà inscrits dans cette optique et avons parlé de l'OIA et de son principe à la coopérative écologique. Nous avons bien l'intention de continuer…Une véritable plate-forme et née aujourd'hui, apolitique, prête à drainer tous les compte-rendus d'expérience. elle dispose d'une Charte et de Statuts. A peine, peut on déplorer que dans les objectifs de long terme, les constituants aient choisi les termes "Contribuer à la création d'une Europe fédérale". On pense chez Respublica, que l'Europe Citoyenne, celle du peuple, ne peut exister qu'à travers des Etats souverains, libres, indépendants les uns des autres, afin de créer des liens véritables, autres que motivés par la Peur. Même chose pour les Armées. C'est une condition de Paix, mais aussi de fidélité à notre histoire. Ceci pour avertir le lecteur…A bon entendeur…Salut…La suite des aventures de la coopérative écologique et les références du site au prochain numéro…Noura Mebtouche de Respublica.Le mouvement des peuples libres et autonomes.