lundi 26 octobre 2015

Cop 21 : Les méfaits du réchauffement climatique à Madagascar.

Voici un extrait de l'article du Monde publié le lundi 21 octobre 2015, sur Madagascar.
"Madagascar, terminus des cyclones". 

Un joyau de la biodiversité menacé.

"C'est à partir des années 1950, que le réchauffement a commencé dans la partie sud de Madagascar : des années 1970 pour la partie nord. Ecartelée entre excès et rareté d'eau , entre bande côtière et arrière-pays, la région de Toéara repente un microcosme de la variété des dangers climatiques qui menacent le pays. A commence par ces pluies qui ne tombent plus comme avant. "Avant, la saison des pluies commençait vers la fin octobre et allait jusqu'en mars , mais ces derniers temps elle se concerne de plus en plus de janvier à février constate Razafisoa Ratalata, chef traditionnel du village d'Ambiky. Nous ne savons plus quand planter, ensemencer. Il est difficile d'anticiper pour gérer au mieux la récolte". Selon les cultures, le décalage du calendrier est de un à presque trois mois. Ces pluies sont aussi plus intenses, augmentant les risques d'inondation . Le responsable local, marche sur une digue en terre près de l'embouchure du fleuve Onilahy. A droite, des rizières aux pousses verdoyantes, à gauche du balboa , mélange d'alluvions et de terre, charrié par le cours d'eau quand il déborde.".


Ou encore :" l'équation climatique de Madagascar est un casse-tête, l'Etat est un de plus pauvres de la planète mais iil a été classé comme le troisième pays au monde le plus exposé aux risques climatiques extrêmes. De quoi entraver un peu plus son développement. "Nos emissions de gaz à effet de serre sont matinales à l'échelle mondiale, nous sommes même un puits de carbone avec nos forêts mais nous devons affronter les effets néfastes des pays pollueurs qui veulent toutefois nous aider " constate amer, Henry Rakorondravony, directeur du bureau national de coordination des changements climatiques à Madagascar. La grande ile a émis en 2013, 2,1 millions de CO2. Une goutte d'eau comparé aux pays industrialisés comme la France est ses344 millions de tonnes de CO2 rejetées dans l'atmosphère. Le négociateur Malgache se redira à Paris en fin d'année pour une conférence de Nations unis sur l climat (COP21). Il y présentera une facture de 42 milliards de dollars (38 milliards d'euros) presque quatre fois le produit intérieur brut annuel de Madagascar pour que le pays africain parvienne à s'adapter et atténuer les effets du changement climatique".

L'article raconte aussi les intempéries subies lors du passage d'Haruna, un cyclone qui tua 26 personnes en décrier 2013. Posée entre le canal du Mozambique et le large de l'océan indien, la Grande île est le terminus des cyclones et tempêtes tropicales qui naissent sur la façade ouest de l'Australie.".