vendredi 5 juin 2020

Le franc CFA est mort, Vive l’ECO CFA !

Le franc CFA est mort, Vive l’ECO CFA !

Un article de l'IRIS.

Le 20 mai, l’Élysée a annoncé par voie de communiqué « un projet de loi concernant un accord de coopération entre la France et les gouvernements des États membres de l’Union monétaire ouest-africaine » afin d’entériner le changement de monnaie : du franc CFA à l’ECO. Alors, franc CFA, fin de partie ? Renouvellement paradigmatique préfaçant une renégociation du narratif entre la France et ses anciennes colonies[1], vraiment ? 

La fin du franc CFA : une ambition française ? 

Après avoir botté en touche sur la question du franc CFA, lors de son discours prononcé à Ouagadougou le 28 novembre 2017, au prétexte que c’était « un non-sujet » pour la France, le président Emmanuel Macron semble s’être ravisé. Entre les critiques de ses homologues sur le maintien d’un système jugé néocolonialiste, de critiques africaines sur l’opération Barkhane démontrant une lassitude en l’absence de résultats tangibles, la stagnation du dossier sur la restitution des œuvres d’art à l’Afrique, il fallait manifestement un geste pour enrayer la dégradation de l’image de la France et potentiellement renégocier les liens avec les pays ouest-africains, dans un contexte de plus en plus concurrentiel.

Témoin de ce virage et que le franc CFA est malgré tout un sujet français, dès le mois de novembre 2019, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, s’était déclaré favorable à « une réforme ambitieuse » sur cette question, formulation pour le moins sibylline ayant laissé cois de nombreux observateurs. Et en l’espèce, la question est de savoir à qui profite ladite réforme ?

Il devrait pourtant y avoir tout lieu de se réjouir de ce changement. Le débat sur le franc CFA occupe, en effet, l’espace médiatique depuis plusieurs années. Chercheurs, intellectuels, activistes, membres de la société civile, jeunes des différents pays concernés, nombreux sont ceux à s’être engagés pour un changement radical de monnaie, mais également de système monétaire de sorte à assurer les conditions de leur souveraineté, gage d’une indépendance à l’égard de leur ancienne métropole : la France. Au-delà du nom, du symbole qu’il incarne dans les représentations – qui ne saurait relever de l’anecdotique, tant la déclinaison de l’acronyme avait subi un toilettage a minima Franc, passant de franc des Colonies françaises d’Afrique à franc de la Communauté financière en Afrique – l’enjeu sous-jacent était et reste bel et bien politique, concernant avant tout la renégociation des liens entre les différentes parties.   Il s’agit enfin pour ces détracteurs de parachever le processus de décolonisation et de promouvoir de nouveaux rapports géopolitiques.

L’ECO ou la conjuration de la « servitude volontaire » ? 

Le 21 décembre 2019, après avoir soutenu que c’était un « faux débat », en février 2019 sur le perron de l’Élysée, témoignant de relations de connivence entre la France et la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara, avait annoncé depuis Abidjan, aux côtés de son homologue Emmanuel Macron la fin du franc CFA au profit de l’ECO (réduction d’ECOWAS version anglaise de la CEDEAO). S’en étaient suivies une série d’annonces :  « Le compte d’opération à la Banque de France est supprimé et (…) les représentants français siégeant au sein des instances de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) vont être retirés », un ensemble de décisions qui devaient être entérinées au cours de l’année 2020. C’est désormais chose faite. Sauf que des points sensibles n’ont pas été débattus : pertinence ou non de l’élargissement d’un panier monétaire ? Quels objectifs poursuivis non par la France, mais par les pays concernés par cette réforme ? Quel rétroplanning ? Quelle méthodologie ? L’ensemble de ces questions a été évacué par le projet de loi proposé par l’Élysée, qui annonce d’un même allant le maintien de l’indexation de la nouvelle monnaie sur l’euro et se positionne comme garante financière : « La place de la France se transforme donc pour devenir celle d’un simple garant financier ». S’il s’agit en l’état d’un projet de loi qui devra être soumis au vote des parlements nationaux, de nombreuses inconnues demeurent : quelles sont les conditionnalités de la garantie de la France ? Pourquoi se conserver un droit de regard ? Est en effet envisagé comme suit : «  de nouveaux mécanismes sont prévus pour (…) permettre à [la France] de disposer de l’information nécessaire pour suivre et maîtriser le risque financier qu’elle continuera de prendre. Il s’agit notamment d’informations régulièrement transmises par la BCEAO ou de rencontres informelles avec les différentes autorités et institutions de l’Union ». Quelles sont les conditionnalités d’un tel accord ? Si peut-être sur le plan économique ces décisions peuvent se justifier sur le plan politique, l’amertume d’une souveraineté sous conditions transparaît.

Il semble que la France ait pris la main sur ce dossier en vue d’accélérer le processus de transition sans que les modalités pratiques de ce changement n’apparaissent clairement et sans avoir attendu le débat des militants anti-CFA, les privant au passage de leur parole même si certains avaient été auditionnés, cet automne, par l’Élysée. Des acteurs de hauts-niveaux, comme l’ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye, avait proposé la réunion d’experts ayant mandat de soumettre des propositions aux chefs d’États africains et français. Kako Nubukpo, doyen de la Faculté de sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’université de Lomé, avait quant à lui prévu de réunir, dans la capitale où il exerce ses fonctions, les États généraux de l’ECO sur la thématique suivante :  « Quelle monnaie pour quel développement en Afrique de l’Ouest ». Il s’agissait bien de penser la monnaie comme vecteur de développement en mettant à l’honneur des solutions endogènes. À l’issue de trois jours de débats, il devait en ressortir des recommandations à l’attention des gouvernements. La pandémie a contraint de surseoir à cette rencontre. De débats par les porteurs du changement, il n’y en aura point.

Il ne s’agirait toutefois pas d’être dupes. Au-delà du caractère a priori unilatéral de ce nouvel accord, il y a eu des concertations diplomatiques de haut niveau, entamées dès le 21 décembre 2019. Du reste, on notera que le projet, tel que présenté, correspond, pour partie, à celui avancé par le président Ouattara Alassane, qui, lors du sommet des chefs d’État de la zone UEMOA, réuni le 12 juillet à Abidjan, avait déjà pris position en faveur du maintien d’un taux de change fixe avec l’euro. Mais comment comprendre le silence assourdissant des chefs d’États concernés par ledit accord ?  Un pare-feu en cas de contestations de leurs opinions respectives ? Ou au contraire, cela témoigne-t-il de leur gêne et de dissensions sur le sujet ? Les assemblées nationales trancheront…  À force d’imprécisions, et même si, assez étonnamment, certains médias ont avancé par rapport au communiqué de l’Élysée – qui en l’espèce devrait faire foi – que le rôle de garant de la France tout autant que l’indexation de l’ECO sur l’Euro était une première étape, on est dans une forme d’incertitude quant à savoir s’il s’agit d’un scénario séquencé (lequel ?) et suivant quel chronogramme ?

Suivant cet accord, finit le communiqué de l’Élysée, « ce nouveau positionnement permet enfin d’accompagner l’UMOA dans sa volonté de s’inscrire dans le projet de monnaie unique à l’échelle de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ». À ceci près que certains États anglophones comme le Nigeria avançant que les critères de convergence de la zone CEDEAO n’étaient pas réunis soit « un déficit budgétaire n’excédant pas 3 %, une inflation à moins de 10 % et une dette inférieure à 70 % du PIB » masquant à peine leur quant-à-soi quant au rôle et à la place de la France dans cette architecture monétaire, le projet de monnaie unique à l’ensemble de la zone, adopté à Abuja en juin 2019, semble plus que compromis. Et ceci à moins que l’on ne découvre les différents scénarios séquencés envisagés pour y parvenir sur les moyen et long termes.

Assez étonnamment, les conditions d’un nouveau narratif entre la France et l’Afrique s’écrivent, au moins publiquement, sans les Africains, un changement dans la continuité, privilégiant l’asymétrie au détriment de toute co-construction des décisions. Pas sûr que dans ces conditions, les relations sur la moyenne ou la longue durée puissent s’en retrouver apaisées, Paris restant campée dans son rôle de grand ordonnateur. Si la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye s’est félicitée du fait que « cette fin symbolique [du franc CFA] devait s’inscrire dans un renouvellement de la relation entre la France et l’Afrique et écrire une nouvelle page de notre histoire », visiblement il y a une incompréhension sur l’analyse du problème qui n’est pas symbolique, une qualification qui frise la minoration, tandis que ce dernier est bel et bien structurel et politique, laissant pour compte l’Afrique centrale.

L’acception de l’ambition initialement affichée par le gouvernement français est décidément polysémique et laissera chacun libre de toute interprétation.

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[1] Seule la Guinée-Bissau, membre de la zone CFA, n’a pas été colonisée par la France. La Guinée, quant à elle, s’est retirée de la zone sous Sékou Touré.


Par Dr Patrick Ferras, président de l’association Stratégies africaines, enseignant à IRIS Sup’, et Jessica Ekon, diplômée d’IRIS Sup’ en Défense, sécurité et gestion de crise.
05.06.2020
Projection-débat en visioconférence autour du film “Le Président. Comment savoir quand il faut partir ?”, de Jean-Pierre Bekolo.
03.06.2020
Par Dr Patrick Ferras, président de l’association Stratégies africaines, enseignant à IRIS Sup’, et Alizée Pellen, diplômée d’IRIS Sup’ en Défense, sécurité et gestion de crise.
27.05.2020
Le point de vue de Caroline Roussy
20.05.2020
19.05.2020
18.05.2020
14.04.2020
Entretien avec El Hadji Gorgui Wade Ndoye, journaliste accrédité en Suisse et auprès des instances onusiennes à Genève, réalisé par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS, responsable du programme Afrique/s 
10.04.2020
08.04.2020
Par Dr Patrick Ferras, Président de l’association Stratégies africaines, enseignant à IRIS Sup’, et Jessica Ekon, diplômée d’IRIS Sup’ en Défense, sécurité et gestion de crise
07.04.2020
03.04.2020

Entretien avec le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales, et coordonnateur de la prise charge médicale dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 au Sénégal, par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS, responsables du programme Afrique/s
24.03.2020
Entretien avec Gilles Yabi, président de WATHI, par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS, responsable du programme Afrique/s.
20.03.2020
18.03.2020
17.03.2020
Interview de Caroline Roussy - 64', TV5-Monde
15.03.2020
Entretien avec Franck Hermann Ekra, ancien conseiller chargé de la communication internationale et adjoint au conseiller principal à la Commission Dialogue Vérité Réconciliation de la Côte d’Ivoire, fondateur à Abidjan du Lab’nesdem, par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS.
10.03.2020
Entretien exclusif avec l’ancien Premier ministre de Guinée, président de l’UFDG, Cellou Dallein Diallo, par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS.
28.02.2020
Entretien avec Gilles Yabi, président de WATHI, par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS.

par Gilles Yabi, président de WATHI, think tank citoyen de l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar

Entretien avec le Dr Christian Pout, président du think tank CEIDES, par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS.
24.02.2020
Entretien avec Gilles Yabi, président du think tank WATHI, par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS.
21.02.2020
Le point de vue de Jeff Hawkins

13.02.2020

Relations Union européenne/Afrique : vers un tournant majeur en 2020 ?


Relations Union européenne/Afrique : vers un tournant majeur en 2020 ?
5 juin 2020
Par Dr Patrick Ferras, président de l’association Stratégies africaines, enseignant à IRIS Sup’, et Jessica Ekon, diplômée d’IRIS Sup’ en Défense, sécurité et gestion de crise.


Le partenariat Afrique/Union européenne (UE) est le « cadre politique global et à long terme des relations de coopération UE – Afrique ». Il s’appuie sur une stratégie commune élaborée en 2007. Les domaines prioritaires ont évolué au niveau des premier (2008) et second (2013) plans de la feuille de route de 2014-2017, puis de la déclaration d’Abidjan, depuis 2018. À l’occasion du cinquième sommet UE/Afrique, qui s’est tenu en Côte d’Ivoire en 2017, quatre axes prioritaires ont été retenus pour la période 2017-2020 :
  • Investir dans le capital humain grâce à l’éducation, la science, la technologie et le développement des compétences ;
  • Mobiliser les investissements pour une transformation structurelle durable de l’Afrique ;
  • Renforcer la résilience, la paix, la sécurité et la gouvernance ;
  • Les migrations et de mobilité.

Tout en s’appuyant sur les orientations de la stratégie de 2007, ces axes d’effort laissaient entrevoir la nécessité de repenser le document originel. En mars 2020, une communication conjointe au Parlement européen intitulée « Vers une stratégie globale avec l’Afrique » a présenté les grandes lignes de ce que sera la nouvelle stratégie commune du partenariat UE – Afrique.

Le texte rappelle que l’Afrique est le « continent jumeau » de l’Europe. En effet, plusieurs structures de l’Union africaine (UA) ressemblent à celles de l’Union européenne. La montée en puissance de l’intégration régionale est effective depuis la création de la Zone continentale de libre-échange, mais demeure lente. L’UE met en évidence son expérience en matière d’union douanière et de marché unique pour accompagner la construction de la zone de libre-échange continentale africaine.

En matière de conflits et crises où les défis restent nombreux, l’UE préconise la mise en œuvre d’une approche intégrée à toutes les phases du cycle d’un conflit ainsi qu’un renforcement du lien entre l’aide humanitaire, le développement, la paix et la sécurité[1].

La pauvreté, la mauvaise gouvernance, le changement climatique appellent une action multilatérale que souhaite accompagner l’Union européenne en s’appuyant sur les décisions, déclarations et résolutions de l’Union africaine.

Si l’Afrique « suscite un intérêt accru de la part de nombreux acteurs sur la scène mondiale[2] », elle est encouragée à privilégier le cadre de coopération proposé par l’UE. Premier investisseur en Afrique avec 222 milliards d’euros[3] devant les USA (42 milliards d’euros) et la Chine (38 milliards) en 2017, l’UE a vocation à rester le principal partenaire du continent africain. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la contribution de l’UE en faveur de la Force conjointe du G5 Sahel est de 253,6 millions d’euros[4]. L’UE a en outre contribué à hauteur de 3,5 milliards d’euros par l’intermédiaire de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique depuis 2004[5]. Pour la période 2021-2027, l’Afrique devrait bénéficier de la majeure partie des 60 milliards d’euros de l’Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale, pour des opérations de garantie visant à stimuler les investissements durables.

Face aux nouvelles menaces et opportunités communes, l’Union européenne plaide en faveur d’une coopération renforcée avec l’Afrique. Elle propose une nouvelle stratégie basée sur cinq partenariats en faveur d’une transition verte et l’accès à l’énergie, de la transformation numérique, d’une croissance et des emplois durables, de la paix et de la gouvernance et en matière de migration et de mobilité. S’appuyant sur de nombreux textes et des accords internationaux tels que les Objectifs de développement durable, l’Accord de Paris, l’agenda 2063 de l’Union africaine, etc., la stratégie proposée ne peut-être qu’acceptée en l’état tant elle est optimiste. Il est question d’investir sur la jeunesse atout majeur du continent, d’intégration régionale, d’avenir numérique, d’emplois, d’investissements, de climat des affaires, d’éducation, de santé, d’égalité du genre, de dialogue social, de résilience, de droits de l’homme, de migration et de mobilité. Si toute la sémantique de la société idéale figure dans ce partenariat, ces objectifs certes louables sont-ils pour autant accessibles ? L’emploi de cette terminologie ne démontre-t-il pas les résultats limités de la stratégie précédente ? Une stratégie doit être l’art de coordonner des actions pour un objectif clair. Dans cette ébauche de document, l’objectif semble inatteignable.

Pour gagner en efficacité, l’UE devra revoir ses ambitions à la baisse. Il serait plus raisonnable de s’appuyer sur les retours d’expériences de la période précédente pour tirer les enseignements afin de fixer trois ou quatre objectifs réalisables… À l’heure du Covid-19 et de ses premiers enseignements, il apparaît fondamental d’être réaliste et de ne pas chercher à façonner la société africaine en fonction de nos critères. Il appartient également aux Africains de faire preuve de davantage de réalisme dans leurs demandes de partenariat ce qui les obligera à structurer leurs besoins auprès des nombreux acteurs internationaux. Il en découlera une meilleure coopération au niveau bilatéral, régional ou continental. L’ambiguïté tout au long du texte sur l’emploi de l’Afrique ou de l’Union africaine souligne la difficulté d’approcher ce continent. Le partenariat ne peut être qu’entre l’UE et l’UA. Entité géographique, l’Afrique n’a en aucun cas une dimension politique.

Lors du prochain sommet UE – Afrique à Bruxelles, en octobre 2020, la stratégie globale avec l’Afrique fixera les priorités européennes pour la prochaine décennie. Elle sera déclinée en plans d’action et permettra d’actualiser les stratégies régionales pour le Sahel, la Corne de l’Afrique et le golfe de Guinée. L’année 2020 verra également l’aboutissement des négociations entre la Commission de l’UE et le groupe des pays Afrique – Caraïbes – Pacifique (ACP), qui ont débuté en 2018. Il manque néanmoins un aspect suivi à l’ensemble de ces documents. Il s’agit de l’obligation pour les deux partenaires et donc les 82 États (27 + 55[6]) d’avoir un retour systématique et lisible et sur les engagements financiers de l’Union européenne[7] et leurs résultats. C’est à ce prix que la relation sera « mûre et exhaustive », et que nous y verrons plus clair sur la multitude et l’efficacité des programmes, des dons qui rythment les relations entre l’UE et « l’Afrique ».

[1] Vers une stratégie globale avec l’Afrique, p. 14.
[2] Ibid., p. 2.
[3] Ibid., p. 7.
[4] Ibid., p. 13.
[5] Ibid., p. 12.
[6] La République arable sahraouie démocratique (RASD) est reconnue par l’Union africaine et participe aux différents sommets de l’organisation.
[7] À titre d’exemple, le onzième FED (2014-2020) a une enveloppe budgétaire de 30,5 milliards d’euros. La France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie y contribuent respectivement à hauteur de 20,58 %, 17,81 %, 14,68 % et 12,53 % (Cf « Pour une redéfinition du partenariat entre l’Europe et l’Afrique », MEDEF, février 2019).
https://www.iris-france.org/147623-relations-union-europeenne-afrique-vers-un-tournant-majeur-en-2020/