mercredi 29 juin 2016

Des solutions pour le règlement du conflit israëlo-palestinien.

"Il existe des Idées tellement absurdes que seul les intellectuels peuvent y croire". Georges Orwell. (1984). 



1979. Camp David met fin à l'hégémonie égyptienne dans le réglement des conflits internationaux. C'est la fin d'un "Monde arabe organisé" contre un occident et un Israël solidaires.
Les guerres de 73 sont des guerres classiques qui cèdent le pas à des guerres assymétriques. Sabra et Chatila est un bain de sang.
En 2006, guerre du Liban. Un Etat est constitué, et une structure civile. Il faut donner toute son importance à la distinction sunnismme, chiisme. 
Le sionisme tel qu'il se joue en Palestine n'est pas un colonialisme. Ici, on ne se contente plus d'acculturer, on remplace littéralement un peuple par un autre. Cette politique se joue à travers l'histoire, c'est une entreprise méthodique de longue durée. On change les noms. Il y a conflit entre la société civile et l'organisation étatique. (Etat d'Israël). 
Aujourd'hui, Israël a littéralement remplacé la balkanisation par le démantèlement et l'éradication.
Dans l'imaginaire arabe, le Hamas, désolidarisé des autres pays arabes reste la seule organisation qui continue le combat et permet la survie militaire. Le Hamas dissipe le Hezbollah dans la matière mais c'est l'un des premiers à avoir mené des conflits mobiles dans un espace clos. Il faut vaincre l'idée et l'esprit de résistance pensent les israëliens; Tout est fait dans ce sens, jusqu'au mur souterrain entre Egypte et Gaza. 
Parrallèlement se joue un vrai conditionnement mental : esprit de résistance, est un grave péché, celui de soumission permet d'assurer la longévité de la vie.  Or, actuellement le monde arabe n'est pas entrain de se développer suffisamment afin de pouvoir s'assurer une survie à long terme, c'est tout le contraire...


Quelles solutions : Revivifier l'organisation des pays non alignés et en grossir les rangs. Certains pays doivent pour cela guérir de leurs blessures. Par exemple : en France, on joue la politique de l'autruche, on se met du côté d'Israël  officiellement. . Et puis on a mis très longtemps à comprendre les revendications palestiniennes, à cause de Vichy. Dans les années 60, même Sartre et les intellectuels de gauche sont du côté de David Ben Gourion. Qu’en fut-il de Paul Nizan qui n’avait écrit qu’un livre, ou bien de Albert Camus qui fut le seul à critiquer le stalinisme et la croyance erronée en laquelle , tous les moyens éteint possibles pourvu que la Cause fut juste. C’était oublier que une Cause défendable ne peut pas se défendre autrement qu’avec des moyens éthiques définis par des lois Justes ? 
Aujourd'hui, force est de constater que le sionisme a des allures démoniaques mais on reste en France, pays soit disant pays d’intellectuels, tempérés.
Cependant il existe en France des organisations, des associations qui s'efforcent de propager l'information, la vraie. Le port du foulard palestinien est devenu un      produit «  effet de mode ». 
Reste à expliquer aux jeunes ce qu'il signifie.
Tout comme pendant la révolution française, les anglais sont plus lucides : là bas, on est, dans la population, souvent propalestiniens.
La solution de la troisième voie, ni guerre, ni lutte armée, ni attentat terroriste, ni injustice, ni spoliation, ni domination est la seule solution possible. 
Or celle ci ne peut pas se jouer autrement que dans un contexte pacifique. 



Il faut reprendre l'histoire d'un monde arabe organisé d'abord, en référence aux guerres israëlo-palestiniennes qui ont marqué l'inconscient collectif. Puis reprendre celle des pays non alignés en hommage à ses grands leaders entre autre, Nasser, Fidel Castro, Hugo Chavez, reprendre le vieux discours traditionnel contre l’impérialisme
Il y a des courants de sympathie de part et d'autres du monde, entre des pays comme la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume Uni, et ces pays dits autrefois tiers-mondistes. Pour cela, il ne faut pas s'adresser directement aux dirigeants mais aux associations, au individus à travers elles, afin de tirer vers le haut (effet de levier).
Grâce à Internet, des liens peuvent se tisser, des conférences s'organiser, jusqu'à l'élaboration de revendications générales (voir l'exemple de « un bateau pour Gaza » à Marseille).
Ainsi, regroupés en fonction de leurs affinités non pas de nature religieuse ou financière mais purement Intellectuelle (il y a des courants de pensée, des auteurs véritablement intellectuels dans l'Islam. Un intellectuel est quelqu’un qui se remet toujours en question et qui est curieux, pas un singe savant), les différents groupes en place peuvent exercer tous ensemble, au delà des frontières une pression salutaire concernant la question palestinienne. La question est cruciale et mérite que l'on s'y attarde et que l'on s'en occupe dans l'urgence, ne serait ce que pour mettre fin aux attentats meurtriers et à leur menace.

Voici des arguments en faveur d’une réconciliation entre les deux peuples :

1. Les sionistes partent du principe d'un homme nouveau (le surhomme) qui serait le juif revenu de son exil pour retrouver sa terre. On ne nie pas l'attrait d'une partie du peuple juif (fils de Caïn) pour la terre de Palestine. Mais ces derniers s'opposent aux juifs encore en diaspora, les nomades (fils d'Abel). Ces derniers sont nomades et pacifiques, c'est  eux qui peuvent sauver le monde.
Donc, il faut pour les sionistes, redéfinir l'homme nouveau et le laïciser. Ouvrir le sas qui mène à un monde supérieur où la parole divine est universelle. Celle-ci est le propre de ceux qui savent être à la fois nomades et sédentaires, ouverts.

2. Les juifs ne sont pas le seul peuple à être diasporisés "en partie en nomadisme". Il faut donc qu'ils reconnaissent qu'ils font partie des peuples anciens comme les indiens d'Amérique, les tziganes, les roms, les berbères... Certains sont nomades par tradition, d'autres le sont à cause des hasards de l'histoire. Or, l'histoire le montre, c'est par le nomadisme, le voyage, que l'homme devient intelligent, qu'il "ouvre ses portes de « l’ijtihad" (portes de l'interprétation du Verbe coranique chez les musulmans). Cette dimension là ne doit pas être occultée.
Ces peuples nomades ont donc trouvé beaucoup dans leur capacité à retransposer leur culture et à la partager avec d'autres peuples, dans d'autres lieux, même si la terre de leurs ancêtres reste présente à la fois dans la mémoire et dans les faits. Chez eux s'est crée une sorte de "mémoire" de la tolérance et de l'intégration qui est restée dans les inconscients. Tout comme pour la technique de la bicyclette, la technique de l'adaptation culturelle sans acculturation restée gravée dans les inconscients par les peuples diasporisés peut à notre époque revenir à vitesse grand V et donner une nouvelle impulsion au monde contemporain, tel qu'il se dessine, au gré des interventions et des intentions suivies d'action lumineuses...
C'est donc en observant les minorités, celles qui ont conservé des traditions de nomadisme (adaptation à des milieux différents, ce qui n'empêche pas la sédentarité également et pas forcément en roulotte, ce qui prime c'est le voyage...),  mais aussi de démocratie et d'économie locale qu'il faut écouter...
Ces peuples sont dit "sages" car ils ont été souvent martyrisés par un occident jeune et immature, qui dans sa fougue, a voulu imposer sa façon de voir le monde et la vie. Aujourd'hui ils reviennent en force, grandis à la fois par leur singularité, leur expérience de partage avec d'autres cultures et par l'évolution des Temps qui fait qu'on se rend compte que ce sont des peuples anciens davantage inspirés par les lois de la Nature que nous autres occidentaux ayant acculturé par la force, qui avaient raison. On pense notamment aux peuples des indiens d'Amérique...
Dans son évolution, l'Occident se rapproche aujourd'hui de l'Orient sur un plan spirituel (nous entendons ici non pas dans un sens religieux mais dans un sens bien plus profond qui tient à l'essence de l'Etre" individuellement parlant mais aussi collectivement", dans le vouloir être, une forme d'aspiration à une évolution en conséquence dans la réconciliation corps-esprit qui va être salutaire chez nous, coupés en deux que nous sommes depuis Platon, Saint-Paul et Saint-Augustin. Il s'agit de réconcilier l'"Homme" (Ecce Homo) avec la nature mais aussi dans sa façon de s'organiser et de respecter la création puis l'échange des richesses. 
Il y a une étape difficile à franchir qui consiste désormais, c'est la règle de l'évolution, à mettre les trois monothéismes dans cette caste des sagesses dites anciennes afin qu'on puisse n'en écouter que ce qui est bon pour la Paix dans le monde. On pourrait alors ériger Jérusalem en capitale internationale de la Paix car c'est la ville de ces trois religions là et bien d'autres. Celle-ci pourrait symboliser la grande réconciliation tant attendue entre trois grand courants d'idées qui au lieu de diviser, peuvent, maintenant universaliser de manière concrète. Un beau cadeau à faire pour tous les croyants de ces trois religions que de leur montrer grâce à cette ville garante du Sacré (le laïque, la liberté de croyance avant tout et la beauté) que ce sont eux qui ont gagné au delà des conflits d'intérêts économiques et de puissance . Cette ville pourrait être une nouvelle Salamanque, ville universitaire consacrée à l'étude de l'histoire sacrée, des grands textes religieux dont font partie nos droits de l'homme et du citoyen et toutes les autres déclarations qui en découlent, y compris les droits de l'enfance mais aussi les textes issues des réunions des grands chefs indiens, et ceux issus de l'oralité des tribus nomades (berbères, tziganes, roms)...
Pourquoi ne pas y faire siéger la direction de l'Organisation des Etats indépendants et autonomes que nous voulons créer afin de remplacer une Organisation des Nations Unies qui n'a que trop montré son inefficacité...
C'est aux juifs de faire les premiers pas car ils sont les premiers croyants des trois monothéismes à avoir été initiés. On ne doit pas se réclamer de la parole de Dieu pour violer, spolier, assassiner, donner du désespoir…que l’on soit musulman, juif, ou chrétien ou peut être…les trois.
La terre d'Israël appartient à tout le monde, quelque soit l'origine, la croyance, la religion, l'identité...
Cette Terre là doit être partagée entre tous ceux qui veulent bien l'habiter, tous ceux qui veulent bien la visiter comme faisant partie des territoires sacrés qui ont marqué l'histoire, comme toutes les terres empreintes de sagesse, et elles sont nombreuses...

Le critère sur lequel se fonde le sionisme se fonde sur des critères raciaux, forcément injustes, a vocation à restreindre le peuple juif à cette partie habitant un coin du monde particulier, lobotomisée, éduquée dans la haine et le mépris des autres...c'est un pur produit de ces relents d’inhumanité lesquels n'en finissent pas de justifier sans cesse, la barbarie, d’où qu’elle vienne.
Diviser Palestine et Terre d'Israël en deux peuples, faire de Jérusalem une double capitale n'est pas satisfaisant dans un monde où les frontières s'abolissent, "briser les frontières" prône Tikken Jah Fakholy pour l'Afrique, notre Terre Mère et donc pour toutes les terres, surtout entre deux peuples qui se veulent fraternels et doivent main dans la main, montrer l'exemple pour que la Paix dans le monde devienne une réalité.
La leçon a en tirer n'a certainement pas dû être suffisante pour comprendre que ce qui fait la richesse de l'humanité c'est justement cette unité dans la diversité qu'elle soit de nature génétique, culturelle, historique, religieuse. Faut-il attendre une troisième guerre mondiale pour que nous le comprenions enfin ?
 Il serait dommage, qu'alors que nous n'avons pas encore effacé la dette envers la Nature, alors qu'il reste des résurgences liées aux erreurs d'un passé lointain (commerce triangulaire) ou récent (les guerres du  XXème siècle), nous venions alourdir une ardoise déjà trop souvent effacée malheureusement, maladroitement pour redevenir efficace...Il m'est avis que ce serait certainement la dernière guerre de l'humanité, ultime sursaut vital malheureusement trop maladroit pour laver définitivement des siècles d'oubli de la Lumière...
Alors, pour éviter l'Apocalypse, tâchons de nous positionner définitivement sur la corde jetée par les guerriers du sentier lumineux, ceux qui dès la préhistoire ont commencé à dessiner sur les murs, on sculpté, chanté, composé, ont guéri des maladies, philosophé sans sophismes, gouverné gratuitement, pour le plaisir du Bien...



Les deux Etats (Palestinien et Israëlien sont invités à participer à la signature des accords de l'OIA.  L'OIA n'a cure de ces distinctions entre Etat reconnu ou non reconnu à l'ONU. Ce qui l'intéresse c'est que dans le contexte de la signature d'accords favorisant la Paix dans le monde et la signature d'engagements à l'action concrète dans le cadre de la protection de l'eau, de l'environnement l'intrusion de deux pays qui sont en conflit est impossible puisque cette situation est contraire à l'esprit même de lOIA qui est la non-belligerance et l'entente pacifique. A savoir que l'OIA n'a pas contrairement à l'ONU le but d'obtenir la Paix dans le monde mais est déjà passé à la phase suivante, plus mature où la Paix est déjà là. C'est pourquoi seuls les Etats qui sont dans cet état d'esprit sont autorisés à faire partie de l'OIA. Reste à maintenir une Paix durable et prospère avec un contexte économique sain. 
Dès lors, on peut inviter, à l'appel du chef de l'Etat français, les deux Etats à se réconcilier et à mettre au point un accord final. Le premier étant par ailleurs invité à être moins impérialiste et respectueux des règles du droit international en matière de traitement des prisonniers mais aussi des populations, le second à mettre fin définitivement aux agissements de certains groupements ayant une attitude rigide dans les pourparlers, des méthodes coercitives, s'arrogeant le droit de parler à la place du représentant légitime de l'Etat palestinien. la présence de ces groupuscules et les défaillances des dirigeants palestiniens mais aussi de l'OLP (au temps de Yasser Arafat, c'était la principale source de confusion, ce dernier ayant du mal parfois à faire des choix définitifs, d'ailleurs, c'est pour cela qu'il n'a pas eu d'Etat), étant la principale source de troubles dans cette région du monde. 
Il faut donc inviter ces deux pays, avec un courrier un peu spécial : un mea culpa, une reconnaissance des spécificités de chacun avec une mise en avant des nécessités à faire la Grande Fraternité et le Grand pardon, la nécessité qu'il y a aux yeux du monde et dans l'urgence d'avancer plus vite vers la Terre promise à faire de Jérusalem cette ville symbole de Paix capitale de deux peuples frères. 
La solution serait, comme nous le préconisons dans « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural », un Etat à binationalité au sein duquel on peut envisager deux capitales officielles. Et une ville nouvelle, Jérusalem, capitale internationale, patrimoine de l'humanité. Enfin, il faut remettre en question certaines idées reçues : tous les palestiniens ne sont pas forcément arabes, ni musulmans. Même chose du côté d'Israël.

Les solutions : 
Une nationalité mixte avec présence à égalité des deux civilisations (peuples) concernées. La condition pour chacune des deux parties : accepter de faire d'Israël et la Palestine deux Etats à part entière (Gaza aux palestiniens) avec Jerusalem pour capitale commune. Jerusalem doit être un symbole de Paix.
Si seuls les Palestiniens adhèrent dans un premier temps (tradition de non alignement,) peut être pourront-ils convaincre Israël). Pour cela, la Palestine devra faire des efforts pour être un vrai Etat qui commande sur l'ensemble de son territoire. 
Peut être à terme, Israël aura il envie de rejoindre l'OIA lui aussi et sera capable pour cela d'accepter certaines conditions (réunification des deux terres),  ou don de territoires dont Gaza. Il est louable d'accepter l'idée que le partage de territoire entre deux peuples différenciés soit une solution moins intéressante que la fraternité concrète (un seul Etat, un seul peuple diversifié). C'est de la grande Fraternité...
Par Noura Mebtouche.

Définitions (extrait de l"Europe de l'Atlantique à l'Oural").
Par Noura Mebtouche.



Binationalité .Fait pour un Etat de se référer à deux nationalité donc deux langues officielles, deux cultures différentes : cas de l’Ukraine par exemple. Il y’a ici à la fois référence à la Nation Russe forte dans l’histoire de ce pays mais aussi à ses liens avec l’Europe. On peut imaginer un mécanisme institutionnel qui permette à la fois de reconnaitre les deux appartenances au sein d’une même constitution, de même que l’Etat en question peut dans une logique de coopération mondiale et non plus d’opposition, faire partie de deux Unions à la fois .
C’est la bisupranationalité. 
Via un mécanisme institutionnel adéquat, la constitution peut prévoir des régimes différents pour chute région ou groupements régionaux tout en mettant en valeur en premier plan un tronc commun. Ce dernier porte notamment sur les droits fondamentaux et l’organisation des pouvoirs publics.
Via les comités consultatifs la constitution reconnait à l’ensemble des peuples le droit de s’autodéterminer en ce qui concerne les affaires propres à leur région déplus petit niveau de gouvernance au plus grand.
Bien loin de diviser les populations d’un même Etat entre elles, la binationalité permet de mettre en oeuvre le principe de Fraternité qui est un principe universel. Cependant, on ne doit pas se restreindre à deux identités et les constitutions doivent être ouvertes à la pluriculturalité et au plurilinguisme (langues régionales) ainsi qu’à l’ouverture internationale, cela la Constitution doit le prévoir aussi. (Voir Russie actuelle pour la reconnaissance de la pluriculturalité). Caractère multinational de la Fédération, un peu comme le caractère cosmopolite de "la France des Pays", ouverte sur l'Europe, sur l'Afrique via la Méditterrannée et formée d'un peuple multiculturel.
(Il est bien entendu que la pensée des constituants de 1993 pour la Russie est allée directement vers la mise en valeur des particularités et identités ethniques, culturelles, historiques, linguistiques de chaque "pays", "nation, oserons nous les appeler "régions" )?
La notion de bisupranationalité ouvre à la coopération également, des accords peuvent se faire entre deux Unions (exemple Union européenne et eurasiatique).
Elle permet à un Etat de faire partie de deux Unions à la fois.
En ce qui concerne la vocation de certains territoires à faire sécession, la possibilité de mettre en place des « Pays » avec des assemblées régionales conciliatrices, coopératives, consultatives, sous tenus par des Villes phares (l’après Métropole) et les chartes de Pays qui y correspondent permettent de jouer le jeu des nationalités et des cultures qui au cours de l’histoire ont subi un déphasage entre leur identité, leur histoire et le découpage des frontières issus des accords d’après-guerre.
Par ailleurs, le fondement de l’Etat ne devient non plus la nationalité mettant un terme au concept erroné de Nation qui confond l’Etat et l’identité culturelle voire ethnique des habitants. L’occasion de redéfinir ce terme de Nation comme porteur de projet collectif et non plus d’appartenance à un même groupe culturel, linguistique ou fondant son identité sur la ressemblance et non pas, comme il convient de le mettre en place, sur la diversité.
L’Etat devient non plus la seule référence d’un groupement d’individus ayant vocation à faire la guerre pour s’agrandir par ses frontières ou son économie , mais juste un instrument institutionnel, juridique et capable de mutualiser des moyens. (fonctions régaliennes et constitution).
Qu’il soit une fédération ou un Etat unitaire, chaque Etat est ainsi porté à la fois par sa population (comités, associations) mais également par les alliances diverses et variées qu’il entretient via les ARCS et les pays munis de leur charte avec les Unions dont il fait partie ou pas. Cette bisupranationalité peut être informelle et ne résulter que d’accords entre les parties (ARCS). Elle peut à terme être inclue dans les constitutions.

Par Noura Mebtouche.


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