Franc CFA.
Unidad, Paz, Justicia.
Hymne national : marchés sur le chemin de notre immense bonheur.
République.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Espagnol : langue nationale (français, portugais).
Indépendant de l’Espagne le 12 octobre 1968.
CEMAC
La Guinée équatoriale ou Guinée-Équatoriale, en forme longue la République de Guinée équatoriale ou la République de Guinée-Équatoriale, en espagnol Guinea Ecuatorial et República de Guinea Ecuatorial, en portugais Guinée Equatorial et República da Guiné Equatorial, est un pays d’Afrique centrale. Elle est constituée de deux parties, l'une continentale, bordée par le Cameroun et le Gabon, l'autre insulaire avec l'île de Bioko (où se trouve la capitale Malabo) et l'île d’Annobon.
Les solutions :
-Commencer à préparer l’après pétrole. Créer une rente pétrolière. Continuer les exportations tout en ouvrant d’autres secteurs de l’économie à l’exportation en créant de nouvelles spécialités. Préparer le pays à se passer des hydrocarbures développant les formes d’énergie naturelle, en partenariat en coopération avec les pays voisins. Cela conditionne l’émergence d’une vraie unité africaine avec l’harmonisation des modes des infrastructures de transport (chemin de fer) et la libre circulation des biens et des personnes (facteur travail).. Le pays qui produisent de l’énergie naturelle peuvent évacuer leurs surplus vers les pays vois sous forme d’accords.
-Mieux partager les richesses et la valeur ajoutée ainsi que la rente pétrolière qui lit servir à l’ensemble de la population.
-Mettre en place une politique des prix réglementée par l’Etat pour lutter contre l’inflation générée par l’apport de devises (produits pétroliers). Théorème d'impossibilité évoqué par Michel Aglietta. On ne peut avoir à la fois un système national de contrôle prudentiel, un marché mondial de capitaux et une inflation contrôlée. Par ailleurs l’Etat ne peut pas luter contre l’inflation car il a une monnaie dont le taux de change, indexé sur l’Euro lui est imposé. Il n’est donc pas maître de sa politique monétaire.
Développer en priorité la santé publique, l’éducation elles infrastructures. Mener une politique de grands travaux en créant des emplois.
-Avoir une vraie politique forestière en destinant celle-ci exclusivement à la transformation (développer l’industrie e fabrication d’éléments à partir du bois. Une nivelle spécialité. La gestion de la foret doit tenir compte de l’importance de cette dernière comme ressource naturelle, conforment aux accords internationaux (COP 21), limiter et réglementer les exportations de bois exotique en direction des pays tiers.
L’exploitation de la forêt ne doit pas faire l’objet de monopoles ni d’Etat ni de personnes provées mais doit s’organiser sur la base de petits exploitants ou regroupements d’exploitants. La coopérative est dans ce cadre le meilleur mode d’exploitation. Grâce à l’émergence de ce statut juridique et mode de partage équitable entre exploitants des bénéfices, l’Etat peut restaurer son assiette fiscale. Dans ce cadre un organisme d’Etat chargé de réguler le partage des terres agricoles et forestières attentif à lamies en oeuvre d moyens de prévention efficaces contre l’exploitation outrageuse ou les pollutions peut être de rigueur. Enfin, il va de soi que l’exportation et l’exploitation de bois exotiques ne doit pas être du ressort des pays étrangers ni de leurs ressortissants.
Politique.
La Guinée équatoriale est une république de type présidentiel.
Le président actuel est Teodoro Obiang Nguema, neveu de Francisco Macias, le précédent potentat. Le pouvoir législatif est exercé par l'Assemblée nationale.
Le fonctionnement des institutions est très familial, puisque tous les postes à responsabilité sont détenus par des membres de la famille du président, issu de Mongomo (ethnie Fang).
Ce pays est souvent qualifié de « démocrature » (dictature sous des oripeaux démocratiques) puisqu'il existe une « opposition légale » contrôlée par la présidence et que l'opposition réelle est réfugiée en Espagne.
Son chef, Severino Moto Nsa, a déjà été condamné à plus de 100 ans de prison par contumace, accusé par le président d'avoir participé à la tentative de coup d’État lancée en 1997 contre lui.
Arrivé au pouvoir le 3 août 1979 à la suite d'un coup d'État, Teodoro Obiang Nguema est régulièrement reconduit par lui-même à la tête du pouvoir :
1982 : nommé chef d'État pour sept ans par le conseil militaire
1989 : élu avec 99,99 % des voix comme candidat unique
1996 : élu avec 97 % des voix comme candidat unique, dans un scrutin officiellement multipartite
2003 : élu avec 97,1 % des voix dans un scrutin multipartite (5 candidats autorisés).
2009 : élu avec 95,19 % des voix dans un scrutin multipartite (5 candidats autorisés).
Manuel Ruben N’dongo, un opposant équatoguinéen en exil à Paris, qui dirige le collectif des partis démocratiques d’opposition résume ainsi l'exercice du pouvoir : « Le pouvoir est aujourd’hui entre les mains d’une dizaine de personnes, toutes proches de la famille du président. Vous avez d’un côté le président Obiang, sous l’influence de sa femme dont la volonté manifeste est de propulser à tout prix son fils au sommet de l’État. De l’autre côté, Armengol et le général Mba Nguema, les frères du président, qui considèrent Teodoro comme incapable, voire dangereux »
Economie.
L'économie de la Guinée équatoriale est caractérisée actuellement par une forte production pétrolière qui place le pays comme le troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. La production de pétrole et de gaz, portée par trois grands gisements offshore (Zafiro, Alba, Ceiba), a permis au pays d'avoir une croissance économique à deux chiffres depuis une dizaine d'années (ainsi en 2001 sa croissance fut de 70 %), et de devenir l'un des plus grands receveurs d'investissements étrangers en Afrique.
La Guinée équatoriale est un pavillon de complaisance.
Le gouvernement a ordonné en 2005 un plafonnement de la production de pétrole à 350 000 barils par jour. Le PIB par habitant du pays varie selon les sources mais compte parmi les plus élevés du monde.
Toutefois ce miracle économique reste très théorique pour la majorité de la population, qui a jusqu'ici fort peu profité de la manne pétrolière, voire a souffert de l’inflation provoquée par cet afflux de devises.
La santé publique, l'éducation et les infrastructures ont relativement peu progressé comparativement au bond énorme du PIB par habitant.
Le gouvernement est accusé par l'opposition de s'être emparé d'une partie des revenus pétroliers.
En dehors du secteur pétrolier, la majorité de la population vit de l'agriculture ou de la pêche vivrière, mais on trouve aussi des plantations et des exploitations forestières destinées à l'export.
Les principaux produits exportés sont donc le pétrole brut (90 % des recettes d'exportation), le méthanol (produit à partir du gaz naturel d'Alba dans une usine sur l'île de Bioko), et quelques produits forestiers (bois exotiques) et agricoles (notamment le cacao.
Le gaz naturel liquéfié s'y ajoutera dans quelques années.
L'estimation 2009 du PIB par habitant place la Guinée équatoriale parmi les pays relativement riches, mais elle n'est que 121ème sur 177 à l'indice de développement humain.