mercredi 27 mars 2019

Economies africaines : la Guinée équatoriale







Guinée équatoriale.
Franc CFA.
Unidad, Paz, Justicia.
Hymne national : marchés sur le chemin de notre immense bonheur.
République.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Espagnol : langue nationale (français, portugais).
Indépendant de l’Espagne le 12 octobre 1968.
CEMAC


La Guinée équatoriale ou Guinée-Équatoriale, en forme longue la République de Guinée équatoriale ou la République de Guinée-Équatoriale, en espagnol Guinea Ecuatorial et República de Guinea Ecuatorial, en portugais Guinée Equatorial et República da Guiné Equatorial, est un pays d’Afrique centrale. Elle est constituée de deux parties, l'une continentale, bordée par le Cameroun  et le Gabon, l'autre insulaire avec l'île de Bioko (où se trouve la capitale Malabo) et l'île d’Annobon.

Les solutions :

-Commencer à préparer l’après pétrole. Créer une rente pétrolière. Continuer les exportations tout en ouvrant d’autres secteurs de l’économie à l’exportation en créant de nouvelles spécialités. Préparer le pays à se passer des hydrocarbures développant les formes d’énergie naturelle, en partenariat en coopération avec les pays voisins. Cela conditionne l’émergence d’une vraie unité africaine avec l’harmonisation des modes des infrastructures de transport (chemin de fer) et la libre circulation des biens et des personnes (facteur travail).. Le pays qui produisent de l’énergie naturelle peuvent évacuer leurs surplus vers les pays vois sous forme d’accords.

-Mieux partager les richesses et la valeur ajoutée ainsi que la rente pétrolière qui lit servir à l’ensemble de la population.

-Mettre en place une politique des prix réglementée par l’Etat pour lutter contre l’inflation générée par l’apport de devises (produits pétroliers). Théorème d'impossibilité évoqué par Michel Aglietta. On ne peut avoir à la fois un système national de contrôle prudentiel, un marché mondial de capitaux et une inflation contrôlée. Par ailleurs l’Etat ne peut pas luter contre l’inflation car il a une monnaie dont le taux de change, indexé sur l’Euro lui est imposé. Il n’est donc pas maître de sa politique monétaire.

Développer en priorité la santé publique, l’éducation elles infrastructures. Mener une politique de grands travaux en créant des emplois.

-Avoir une vraie politique forestière en destinant celle-ci exclusivement à la transformation (développer l’industrie e fabrication d’éléments à partir du bois. Une nivelle spécialité. La gestion de la foret doit tenir compte de l’importance de cette dernière comme ressource naturelle, conforment aux accords internationaux (COP 21), limiter et réglementer les exportations de bois exotique en direction des pays tiers.
L’exploitation de la forêt ne doit pas faire l’objet de monopoles ni d’Etat ni de personnes provées mais doit s’organiser sur la base de petits exploitants ou regroupements d’exploitants. La coopérative est dans ce cadre le meilleur mode d’exploitation. Grâce à l’émergence de ce statut juridique et mode de partage équitable entre exploitants des bénéfices, l’Etat peut restaurer son assiette fiscale. Dans ce cadre un organisme d’Etat chargé de réguler le partage des terres agricoles et forestières attentif à lamies en oeuvre d moyens de prévention efficaces contre l’exploitation outrageuse ou les pollutions peut être de rigueur. Enfin, il va de soi que l’exportation et l’exploitation de bois exotiques ne doit pas être du ressort des pays étrangers ni de leurs ressortissants.


Politique.
La Guinée équatoriale est une république de type présidentiel. 

Le président actuel est Teodoro Obiang Nguema, neveu de Francisco Macias, le précédent potentat. Le pouvoir législatif est exercé par l'Assemblée nationale.
Le fonctionnement des institutions est très familial, puisque tous les postes à responsabilité sont détenus par des membres de la famille du président, issu de Mongomo (ethnie Fang). 

Ce pays est souvent qualifié de « démocrature » (dictature sous des oripeaux démocratiques) puisqu'il existe une « opposition légale » contrôlée par la présidence et que l'opposition réelle est réfugiée en Espagne. 
Son chef, Severino Moto Nsa, a déjà été condamné à plus de 100 ans de prison par contumace, accusé par le président d'avoir participé à la tentative de coup d’État lancée en 1997 contre lui.
Arrivé au pouvoir le 3 août 1979 à la suite d'un coup d'État, Teodoro Obiang Nguema est régulièrement reconduit par lui-même à la tête du pouvoir :
1982 : nommé chef d'État pour sept ans par le conseil militaire
1989 : élu avec 99,99 % des voix comme candidat unique
1996 : élu avec 97 % des voix comme candidat unique, dans un scrutin officiellement multipartite
2003 : élu avec 97,1 % des voix dans un scrutin multipartite (5 candidats autorisés).
2009 : élu avec 95,19 % des voix dans un scrutin multipartite (5 candidats autorisés).
Manuel Ruben N’dongo, un opposant équatoguinéen en exil à Paris, qui dirige le collectif des partis démocratiques d’opposition résume ainsi l'exercice du pouvoir : « Le pouvoir est aujourd’hui entre les mains d’une dizaine de personnes, toutes proches de la famille du président. Vous avez d’un côté le président Obiang, sous l’influence de sa femme dont la volonté manifeste est de propulser à tout prix son fils au sommet de l’État. De l’autre côté, Armengol et le général Mba Nguema, les frères du président, qui considèrent Teodoro comme incapable, voire dangereux »

Economie.
L'économie de la Guinée équatoriale est caractérisée actuellement par une forte production pétrolière  qui place le pays comme le troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. La production de pétrole et de gaz, portée par trois grands  gisements offshore (Zafiro, Alba, Ceiba), a permis au pays d'avoir une croissance économique à deux chiffres depuis une dizaine d'années (ainsi en 2001 sa croissance fut de 70 %), et de devenir l'un des plus grands receveurs d'investissements étrangers en Afrique.
 La Guinée équatoriale est un pavillon de complaisance.
 Le gouvernement a ordonné en 2005 un plafonnement de la production de pétrole à 350 000 barils par jour. Le PIB  par habitant du pays varie selon les sources mais compte parmi les plus élevés du monde.
Toutefois ce miracle économique reste très théorique pour la majorité de la population, qui a jusqu'ici fort peu profité de la manne pétrolière, voire a souffert de l’inflation provoquée par cet afflux de devises.
 La santé publique, l'éducation et les infrastructures ont relativement peu progressé comparativement au bond énorme du PIB par habitant. 
Le gouvernement est accusé par l'opposition de s'être emparé d'une partie des revenus pétroliers.
En dehors du secteur pétrolier, la majorité de la population vit de l'agriculture ou de la pêche vivrière, mais on trouve aussi des plantations et des exploitations forestières destinées à l'export.
Les principaux produits exportés sont donc le pétrole brut (90 % des recettes d'exportation), le méthanol (produit à partir du gaz naturel d'Alba dans une usine sur l'île de Bioko), et quelques produits forestiers (bois exotiques) et agricoles (notamment le cacao. 
Le gaz naturel liquéfié  s'y ajoutera dans quelques années.
L'estimation 2009 du PIB par habitant place la Guinée équatoriale parmi les pays relativement riches, mais elle n'est que 121ème sur 177 à l'indice de développement humain.



dimanche 10 mars 2019

Actualite oblige...10/03/2019

Actualite : de nouveaux enjeux pour demain se dessinent à travers quatre faits d’actualité que nous avons recueilli dans la presse de ces quinze derniers jours :


1. Etats-Unis et Vénézuela : les prémisses d’une formidable opportunité.
Les Etats-Unis devraient voir dans l’épisode venezuélien, si douloureux soit il, ne formidable opportunité de mettre en place les supports d’un nouveau rôle qu’ils pourraient jouer ur le plan international alors que leur hégémonie est fortement controversée et menace à tout moment d’être remise en question. Notamment envers les pays d’Amérique Latine qui sont des pays frères parce que voisins.
Il cadrait sabord éviter de refaire comme au le Chili où les Etats-Unis ont soigneusement choisi, mis en place puis maintenu au pouvoir leur propre dictateur, Pinochet avec les meurtres et privations de libertés que l’on connait, le tout pour maintenir le Chili à l’état de petite puissance économique si ce n’st pour agrandir encore davantage leur place sur e margé de la mondialisation.
 Il semblerait qu’à l’aube du XXI ème siècle, le statut des Etats Unis de par le monde se soit considérablement modifié : aujourd’hui alors même que les relations avec la Corée du Nord sont tendues à nouveau après l’échec relatif d’une tentative d’accords sur la dénucléarisation, ces derniers doivent sérieusement envisager de modifier leur position et leur stratégie au coeur d’un monde nouveau où les rapports de force se redessinent. 
Certes, lorsque les chinois évoquent le monde de demain a l’aune de leur perception du monde  par les routes de la soie, évoquent ils comme grandes puissances envisageables : les Etats Unis, eux même et l’Europe, preuve que le continent américain compte encore…oui, mais pour combien de temps ?
 Profondément dénigré, à cause de l’hégémonie du dollar et des positions de l’OTAN, mis en avant sur le fondement de critères tombes en désuétude comme l’hégémonie militaire et stratégique, le critère de modernité ou de pilote de la gouvernance mondiale, il se voit disputer aujourd’hui par d’autres, ces rôles majeurs.
 Ce dernier a tout intérêt si il veut rester important, à multiplier les initiatives pacifiques,et à entrer dans l’ère de la coopération internationale véritable (pas pour ses intérêts économiques et financiers), avec ses voisins. D’ailleurs, e la matière ces derniers, pauvreté des populations oblige, pourraient bien aire les Etats-Unis à améliore le sir de leur population en les initiant aux joies de l’économie de proximité et du territoire, ainsi qu’à éviter l’immense gaspillage pratiqué tous les jours dans les grandes villes en aidant l’économie informelle à faire son trou. Pour cela, ils sont très forts, on pensera notamment au Brésil ou au Mexique. Une présence accrue et amicale des Etats-Unis par le bai de la coopération de voisinage mutuelle, pourrait bien aussi aider à assainir une situation devenue dangereuse liée aux narco-trafiquants et à la élinguante présente dans les grandes villes de part et d’autre des frontières.

 Tenter de régler le problème vénézuélien en maintenant par la force Guaido au pouvoir serait trahir doublement leur identité profonde celle d’un Etat coopérateur avec ses voisins, d’une part, celle d’un Etat américain d’autre part, qui doit beaucoup à des courants idéologiques comme celui que porta Chavez…
 Ainsi, d’après l’ouvrage « Nations et nationalismes », La Découverte, les Dossiers de l’Etat du Monde, (Serge Cordellier, Paris, la Découverte, 1995), « l’absence de mouvements nationalistes antérieurs incite à mettre en doute le schéma selon lequel des nationalités préexistantes se seraient frayé la voie de la souveraineté. L’indépendance apparait dès lors comme le point de départ d’entités tendant à la conformité, non seulement avec l’ancienne mère-patrie, mais aussi avec les Etats-Unis qui se posent dès 1825, en champions de la solidarité « panaméricaine ». Or, le comportement des Etats-Unis d’abord pendant toute la période 1945-2014 est un comportement qui va dans le sens contraire, du moins dans le sens de la mise à jour d’une nouvelle forme de colonisation avec notamment l’aide aux coups d’Etat et à la mise en place de dictatures nouvelles. ».
 Sans compter, ajoutons nous, une certaine forme d’oppression économique notamment dans le cadre onusien (PAS puis OMD). 
Seule la démarche historique mise en place vis à vis du leader cubain par le président des Etats Unis en mars 2016, pourrait témoigner d’un événement positif.  
En fait, il n’en est rien. A l’ère des tractations et manipulations précédant la mise en place du projet transatlantique, cette réconciliation pourrait être une stratégie supplémentaire pour intégrer Cuba au sein de la grande sphère d’intervention des multinationales. Il faudrait renverser la doctrine Monroe (1823) et donner une nouvelle chance, positive cette fois-ci à l’Europe (d’abord celle du Sud, dans le monde) en incitant les Etats-Unis à faire de la vraie coopération.
La France pourrait y aider grâce à la présence de ses territoires d’outre-mer situés à proximité, dans les Caraïbes et les Antilles, notamment si cette dernière suivait notre idée d’organisation des Etats indépendants et automnes avec en son sein la logique revenu inconditionnel d’existence et monnaies libres (voir nos ouvrages, « RIE, budget et fiscalité et « le nouvel alignement monétaire ». Ce serait une façon de créer un triangle vertueux entre les deux Amérique et la France.
On se mettrait alors en phase, dans l’esprit de l’air du temps avec le nouveau paradigme économique et social, celui lié au « principe RIE » et à la notion de « nouvel alignement », dans la lignée de la doctrine propagée par les ALBA. 
Les américains ont donc tout intérêt a être l’instance régulatrice entre le Venezuela de Gaido et celui du représentant de Chavez.
 En aidant les Vénézuéliens à se constituer un gouvernement juste et proche du peuple sans succomber à la lassitude que confère a un pays l’incapacité de ses dictateurs a faire autrement que en faveur des plus riches (Maduro n’échappe pas à la règle), les Etats-Unis d’Amérique s’assureraient à la fois de la Paix et de la tranquillité dans leur voisinage mais aussi montreraient à la face du monde qu’ils sont prêts a affronter le nouveau siècle sur les bases de Justice et de Loyauté qui n’auraient jamais dû quitter les préoccupations de leurs gouvernants (c’est pour ces Valeurs que l’on jure sur la bible). Il faudrait pour cela aider à la constitution d’un gouvernement qui tienne compte des deux parties.



2. Le retour des Jihadistes français : une question de responsabilité.
Le projet Baumettes III à Marseille avait au départ pour vocation de rassembler tous les jihadistes français. Du moins en a t’on parlé à un moment donné dans la presse.  Pourquoi veut on les faire juger a l’étranger ? C’est nous qui bons produit ces personnes, ce serait à nous de les prendre en charge. Dans le projet Baumettes 3, il y avait un désir de les rassembler afin de se donner les conditions d’un déconditionnement massif. Car il s’agit yen ici de conditionnement. Réinculquer les valeurs de la République même si cela coûte de l’argent est un gage d’un avenir sûr et sans désordre. On ne peut le faire autrement que chez nous en mettant tout le monde au même endroit afin d’organiser un séjour aussi ont qu’il doit l’être dans la tranquillité d’esprit que confère une reprise en main salutaire et bien préparée, à long terme. C n’est pas à l’Irak d financer ce processus elle même qui a été victime de ce phénomène de radicalisation et non pas seulement une des sources (nous en sommes aussi une des sources). D’ailleurs, rie ne it que l’Irak réglera le problème comme il faut dans le respect des droits de l’homme alors que les ressortissants sont tançais et que lus en comme responsables, et rien ne dit non plus qu’elle n’en relâchera pas une bonne partie non guéris (car il s’agit bien là d’une maladie), les laissant libres de recommencer ou d’aller à niveau grossir d’autres roules susceptibles de nous attaquer dans la haine…De quoi a t’on peur, que se retrouvant entre eux les jihadistes parlent, se souvenant et fassent a lumière sur les vrai raisons de l’exigence de Da Esh et le rôle qu’y ont joué certains de nos dirigeants politiques et chefs d’entreprise ? En ne tenant pas ici ses responsabilités, la France court un grand danger.


3. Algérie : plus que cinq ans avant l’émancipation politique ?
Algérie: certes, on peut fustiger allègrement le régime algérien qui n’a pas changé depuis l’indépendance mais il ne faut pas occulter le fait que actuellement, aucune alternative positive ne se dessine en matière de renouvellement de la classe politique algérienne, ni aucun homme ayant suffisamment la tête sur les épaules pour endosser la responsabilité de luter à la fois contre une françafrique restée importante surtout en Algérie où l’OAS et ce qu’il en reste est encore puissante, celui d’unifier une Algérie multiple et encore déchirée et celui de tenir tête aux voisins, au sein de l’Union africaine, sans oublier les enjeux de reconstruction économique et culturelle. Peut être dans les cinq ans à venir ? En attendant, pour l’instant ce serait un assassinat politique que de laisser des force obscures s’emparer de l’Algérie. N’oublions pas les années 90 et l’arrivée du FIS au pouvoir (26 décembre 1991, premier tour des législatives, sans oublier les nombreuses wilayas et communes des élections locales du 12 juin 1990). 
Plutôt que de faire tomber l’Algérie au sein du désastre, dont profiteraient des puissances étrangères malvenues, mieux vaut engager les algériens, notamment la jeunesse, dans la voie de la construction d’une alternative politique qui tient la route et va vers le long terme et l’action politique véritable.



4.Europe : Un nouveau chemin se dessine t'il pour l'Europe ? Le président et son article publie dans de nombreux journaux européens a une fois de plus rappelé son attachement a l'union européenne.
Ce que nous en pensons :
1. Pour appeler les anglais a rester il fallait s'y prendre plus tôt.
2. L'europe ne peut fonctionner que si on s'intéresse davantage au Sud en oubliant les perpectives anciennes notamment franco allemands surtout maintenant que l'on a renforce les liens avec le nouveau Traite de coopération tout juste signe...celui d'Aix La Chapelle...et qu'on sait que ça va bien se passer quand même.
3. Le Royaume Uni, même désuni a bien mérité une UE "a la carte" priorité a la Reine et enjeux diplomatiques et géopolitiques oblige...God Save the Queen...