Actualite : de nouveaux enjeux pour demain se dessinent à travers quatre faits d’actualité que nous avons recueilli dans la presse de ces quinze derniers jours :
1. Etats-Unis et Vénézuela : les prémisses d’une formidable opportunité.
Les Etats-Unis devraient voir dans l’épisode venezuélien, si douloureux soit il, ne formidable opportunité de mettre en place les supports d’un nouveau rôle qu’ils pourraient jouer ur le plan international alors que leur hégémonie est fortement controversée et menace à tout moment d’être remise en question. Notamment envers les pays d’Amérique Latine qui sont des pays frères parce que voisins.
Il cadrait sabord éviter de refaire comme au le Chili où les Etats-Unis ont soigneusement choisi, mis en place puis maintenu au pouvoir leur propre dictateur, Pinochet avec les meurtres et privations de libertés que l’on connait, le tout pour maintenir le Chili à l’état de petite puissance économique si ce n’st pour agrandir encore davantage leur place sur e margé de la mondialisation.
Il semblerait qu’à l’aube du XXI ème siècle, le statut des Etats Unis de par le monde se soit considérablement modifié : aujourd’hui alors même que les relations avec la Corée du Nord sont tendues à nouveau après l’échec relatif d’une tentative d’accords sur la dénucléarisation, ces derniers doivent sérieusement envisager de modifier leur position et leur stratégie au coeur d’un monde nouveau où les rapports de force se redessinent.
Certes, lorsque les chinois évoquent le monde de demain a l’aune de leur perception du monde par les routes de la soie, évoquent ils comme grandes puissances envisageables : les Etats Unis, eux même et l’Europe, preuve que le continent américain compte encore…oui, mais pour combien de temps ?
Profondément dénigré, à cause de l’hégémonie du dollar et des positions de l’OTAN, mis en avant sur le fondement de critères tombes en désuétude comme l’hégémonie militaire et stratégique, le critère de modernité ou de pilote de la gouvernance mondiale, il se voit disputer aujourd’hui par d’autres, ces rôles majeurs.
Ce dernier a tout intérêt si il veut rester important, à multiplier les initiatives pacifiques,et à entrer dans l’ère de la coopération internationale véritable (pas pour ses intérêts économiques et financiers), avec ses voisins. D’ailleurs, e la matière ces derniers, pauvreté des populations oblige, pourraient bien aire les Etats-Unis à améliore le sir de leur population en les initiant aux joies de l’économie de proximité et du territoire, ainsi qu’à éviter l’immense gaspillage pratiqué tous les jours dans les grandes villes en aidant l’économie informelle à faire son trou. Pour cela, ils sont très forts, on pensera notamment au Brésil ou au Mexique. Une présence accrue et amicale des Etats-Unis par le bai de la coopération de voisinage mutuelle, pourrait bien aussi aider à assainir une situation devenue dangereuse liée aux narco-trafiquants et à la élinguante présente dans les grandes villes de part et d’autre des frontières.
Tenter de régler le problème vénézuélien en maintenant par la force Guaido au pouvoir serait trahir doublement leur identité profonde celle d’un Etat coopérateur avec ses voisins, d’une part, celle d’un Etat américain d’autre part, qui doit beaucoup à des courants idéologiques comme celui que porta Chavez…
Ainsi, d’après l’ouvrage « Nations et nationalismes », La Découverte, les Dossiers de l’Etat du Monde, (Serge Cordellier, Paris, la Découverte, 1995), « l’absence de mouvements nationalistes antérieurs incite à mettre en doute le schéma selon lequel des nationalités préexistantes se seraient frayé la voie de la souveraineté. L’indépendance apparait dès lors comme le point de départ d’entités tendant à la conformité, non seulement avec l’ancienne mère-patrie, mais aussi avec les Etats-Unis qui se posent dès 1825, en champions de la solidarité « panaméricaine ». Or, le comportement des Etats-Unis d’abord pendant toute la période 1945-2014 est un comportement qui va dans le sens contraire, du moins dans le sens de la mise à jour d’une nouvelle forme de colonisation avec notamment l’aide aux coups d’Etat et à la mise en place de dictatures nouvelles. ».
Sans compter, ajoutons nous, une certaine forme d’oppression économique notamment dans le cadre onusien (PAS puis OMD).
Seule la démarche historique mise en place vis à vis du leader cubain par le président des Etats Unis en mars 2016, pourrait témoigner d’un événement positif.
En fait, il n’en est rien. A l’ère des tractations et manipulations précédant la mise en place du projet transatlantique, cette réconciliation pourrait être une stratégie supplémentaire pour intégrer Cuba au sein de la grande sphère d’intervention des multinationales. Il faudrait renverser la doctrine Monroe (1823) et donner une nouvelle chance, positive cette fois-ci à l’Europe (d’abord celle du Sud, dans le monde) en incitant les Etats-Unis à faire de la vraie coopération.
La France pourrait y aider grâce à la présence de ses territoires d’outre-mer situés à proximité, dans les Caraïbes et les Antilles, notamment si cette dernière suivait notre idée d’organisation des Etats indépendants et automnes avec en son sein la logique revenu inconditionnel d’existence et monnaies libres (voir nos ouvrages, « RIE, budget et fiscalité et « le nouvel alignement monétaire ». Ce serait une façon de créer un triangle vertueux entre les deux Amérique et la France.
On se mettrait alors en phase, dans l’esprit de l’air du temps avec le nouveau paradigme économique et social, celui lié au « principe RIE » et à la notion de « nouvel alignement », dans la lignée de la doctrine propagée par les ALBA.
Les américains ont donc tout intérêt a être l’instance régulatrice entre le Venezuela de Gaido et celui du représentant de Chavez.
En aidant les Vénézuéliens à se constituer un gouvernement juste et proche du peuple sans succomber à la lassitude que confère a un pays l’incapacité de ses dictateurs a faire autrement que en faveur des plus riches (Maduro n’échappe pas à la règle), les Etats-Unis d’Amérique s’assureraient à la fois de la Paix et de la tranquillité dans leur voisinage mais aussi montreraient à la face du monde qu’ils sont prêts a affronter le nouveau siècle sur les bases de Justice et de Loyauté qui n’auraient jamais dû quitter les préoccupations de leurs gouvernants (c’est pour ces Valeurs que l’on jure sur la bible). Il faudrait pour cela aider à la constitution d’un gouvernement qui tienne compte des deux parties.
2. Le retour des Jihadistes français : une question de responsabilité.
Le projet Baumettes III à Marseille avait au départ pour vocation de rassembler tous les jihadistes français. Du moins en a t’on parlé à un moment donné dans la presse. Pourquoi veut on les faire juger a l’étranger ? C’est nous qui bons produit ces personnes, ce serait à nous de les prendre en charge. Dans le projet Baumettes 3, il y avait un désir de les rassembler afin de se donner les conditions d’un déconditionnement massif. Car il s’agit yen ici de conditionnement. Réinculquer les valeurs de la République même si cela coûte de l’argent est un gage d’un avenir sûr et sans désordre. On ne peut le faire autrement que chez nous en mettant tout le monde au même endroit afin d’organiser un séjour aussi ont qu’il doit l’être dans la tranquillité d’esprit que confère une reprise en main salutaire et bien préparée, à long terme. C n’est pas à l’Irak d financer ce processus elle même qui a été victime de ce phénomène de radicalisation et non pas seulement une des sources (nous en sommes aussi une des sources). D’ailleurs, rie ne it que l’Irak réglera le problème comme il faut dans le respect des droits de l’homme alors que les ressortissants sont tançais et que lus en comme responsables, et rien ne dit non plus qu’elle n’en relâchera pas une bonne partie non guéris (car il s’agit bien là d’une maladie), les laissant libres de recommencer ou d’aller à niveau grossir d’autres roules susceptibles de nous attaquer dans la haine…De quoi a t’on peur, que se retrouvant entre eux les jihadistes parlent, se souvenant et fassent a lumière sur les vrai raisons de l’exigence de Da Esh et le rôle qu’y ont joué certains de nos dirigeants politiques et chefs d’entreprise ? En ne tenant pas ici ses responsabilités, la France court un grand danger.
3. Algérie : plus que cinq ans avant l’émancipation politique ?
Algérie: certes, on peut fustiger allègrement le régime algérien qui n’a pas changé depuis l’indépendance mais il ne faut pas occulter le fait que actuellement, aucune alternative positive ne se dessine en matière de renouvellement de la classe politique algérienne, ni aucun homme ayant suffisamment la tête sur les épaules pour endosser la responsabilité de luter à la fois contre une françafrique restée importante surtout en Algérie où l’OAS et ce qu’il en reste est encore puissante, celui d’unifier une Algérie multiple et encore déchirée et celui de tenir tête aux voisins, au sein de l’Union africaine, sans oublier les enjeux de reconstruction économique et culturelle. Peut être dans les cinq ans à venir ? En attendant, pour l’instant ce serait un assassinat politique que de laisser des force obscures s’emparer de l’Algérie. N’oublions pas les années 90 et l’arrivée du FIS au pouvoir (26 décembre 1991, premier tour des législatives, sans oublier les nombreuses wilayas et communes des élections locales du 12 juin 1990).
Plutôt que de faire tomber l’Algérie au sein du désastre, dont profiteraient des puissances étrangères malvenues, mieux vaut engager les algériens, notamment la jeunesse, dans la voie de la construction d’une alternative politique qui tient la route et va vers le long terme et l’action politique véritable.
4.Europe : Un nouveau chemin se dessine t'il pour l'Europe ? Le président et son article publie dans de nombreux journaux européens a une fois de plus rappelé son attachement a l'union européenne.
Ce que nous en pensons :
1. Pour appeler les anglais a rester il fallait s'y prendre plus tôt.
2. L'europe ne peut fonctionner que si on s'intéresse davantage au Sud en oubliant les perpectives anciennes notamment franco allemands surtout maintenant que l'on a renforce les liens avec le nouveau Traite de coopération tout juste signe...celui d'Aix La Chapelle...et qu'on sait que ça va bien se passer quand même.
3. Le Royaume Uni, même désuni a bien mérité une UE "a la carte" priorité a la Reine et enjeux diplomatiques et géopolitiques oblige...God Save the Queen...
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