Guinée-Bissau.
Unidade, Luta, Progreso. Indépendant du Portugal le 10 septembre 1974.
Capitale Biso.
Président Joé Mario Vaz.
« Unidad, Luta, progreso ».
Hymne national : Eta é a Nossa Patria Bem Amada.
Franc CFA.
1833247 habitants.
Ancienne colonie portugaise.
CEDEAO, UEMOA, organisation internationale de la francophonie, depuis 1979.
CEDEAO, UEMOA, organisation internationale de la francophonie, depuis 1979.
-Développer le secteur agricole avec une préférence pour les besoins intérieurs du pays. Une agriculture de subsistance (maraîchage et permaculture) en priorité sur la base de la petite exploitation multifonctionnelle. (L’entreprise agricole a un rôle de producteur, de prestataire de service (avec une préférence pour le tourisme équitable), un rôle social.
Pour cela, par exemple une politique de redistribution des terres avec, pour certaines parcelles, l’émergence d’entreprises de type coopératif est souhaitable.
Un organisme d’état spécialisé crée de toutes pièces,de type SAFER pourrait être mis en place au sein du ministère de l’agriculture, , il serait chargé à la fois de redistribuer les terres, de veiller à ce que en la matière la loi soit respectée, (terres uniquement réservées à la production agricole, partage des productions équitable).
C’est à dire que l’organisme d’Etat veille à ce que le partage entre les productions réservées au marché intérieur soient suffisantes pour couvrir les besoins. Une partie de la production peut être réservée aux exportations ou à la vente dans d’autres régions. Les exportations peuvent se faire de préférant avec les pays voisins.
Par ailleurs, l’utilisation de modes de production contemporains doivent se faire avec le technique nouvelles : des formations à la permaculture peuvent s’avérer salutaires : elles doivent privilégier la rationalisation des ressources et notamment être les moins consommatrice en eau possible (sur le mode jardins sans eau). Ainsi, un peu de partout en Guinée-Bissau peuvent se développer des jardins avec un mélange de végétaux et de productions maraîchères et fruitières dont la présence côte à côte crée un milieu au sein duquel les plantes et plantations sont dépendantes les unes des autres et armées à combattre la sécheresse.
Dans ce cadre peut également se développer l’élevage mais la priorité este à la réduction maraichère.
Dans ce cadre, des formations en permaculture peuvent être organisées grâce à la coopération internationale notamment avec la France où se développe ce tue de production.
Les exploitation peuvent être de petite taille (individuelles) ou plus grandes. Dans ce cas pris, il s’agit de développer la coopérative avec partage des productions mais aussi du bénéfice tiré de la vente des fruits et légumes.
L’organisme d’Etat chargé de s’occuper des remembrements et de la préservation des terres agricoles a donc des prérogatives qui vont bien au-delà de notre SAFER, il joue un rôle sur le statut des exploitations, leur fonctionnement et intervient sur les productions elle même. Enfin, il veille à ce que partout en Guinée Bissau, de nouvelles techniques soient utilisées, sans produits chimiques ni autre produit polluant.
Une politique est également menée autour des graines. Ces derrières ne proviennent passe sources douteuses mais d’organismes internationaux protecteurs du patrimoine génétique du Vivant comme Kokopelli. (et pas Monsanto).
-Développer un réseau rural sur le mode des réseaux ruraux mis en valeur au sein de l’Uni européenne. Ces derniers reposent sur une forme d’élite locale, qui se veut promotrice de nouvelles innovations tant sur les plans de la création d’entreprises que sur celui des réseaux sociaux et associatifs Le réseau rural repose sur la protection de l’environnement, la mise en valeur et la préservation des zones à vocation écologique sur la base de l’entreprise agricole (projets agro-environnementaux). Les exploitations et les organismes qui sont partie prenante de ce type d’initiative reçoivent des subventions. iL s’agit de préserver et mettre en valeur le patrimoine naturel de la Guinée-Bissau qui est son premier atout , cela peut largement contribuer une nouvelle forme de tourisme qui se veut étique et équitable.
-Développer dans la même optique, l’exploitation de la forêt. La Guinée-Bissau se doit cependant d’être vigilante et jalouse de sa forêt. Seule le pays lui même et pour son bénéfice propre doit développer l’exploitation de forêt pour son usage personnel et si il y a lieu pour l’exportation, à condition que ce soit le pays lui même qui prenne en charge, l’exploitation puis le transport des biens ainsi crées.
Des partenariats avec notamment l’Union européenne via des politiques de formation et d’aide à l’installation peuvent se créer dans le acre notamment du développement des Unions par exemple l’Union méditerranéenne, ou de la coopération entre union (Union africaine et Union méditerranéenne. Ce dernier partenariat est particulièrement intéressant puisqu’il inclut à la fois des pays européens, mais également des pays d’Afrique du Nord ce qui a pour effet d’améliorer les relations et la cohérence entre les territoires sur tout le continent africain et l’Union africaine.
-Le développement de ces îlots de développement que sont les parcelles exploitées peut ainsi aider à réduire la pauvreté et augmenter le revenu par habitant sur une base équitable et égalitaire (pas sur une base collectiviste ni capitaliste). Cela peut contribuer à la politique de long terme que doit mener la Guinée-Bissau, visant à réduire la dépendance par rapport à des organismes comme le FMI.
Si on part sur une base d’annulation de la dette, chose dont devrait bénéficier le pays (dixième pays le plus pauvre du monde), notamment dans le cadre des accords des pays indépendants et autonomes, il va de soi que la Guinée-Bissau devrait progressivement diminue de lus en plus son recours au FMI, jusqu’à le remplacer complètement au dépens de la mise en place des traditionnels plans de réajustement imposés par ce dernier avec pour conséquence une main mise des pays occidentaux sur le potentiel de production du pays, par des subventions internationales (et non plus des prêts) visant à restaurer et à mettre en valeur à long terme le patrimoine naturel de la Terre dont fait partie le territoire de la Guinée-Bissau. Ce type d’accord pourrait être mis en place dans le cadre des accords de l’OIA et complétés ou déjà pris dans ce cadre sur le plan international (exemple : voir COP21). Une conditionnalité des aides prise en charge par la communauté internationale sous la forme d’appuis matériels et humains (formateurs, accompagnants) ainsi qu’un contrôle pourrait être mise en place.
-Des appuis spécifiques destinés au développement des infrastructures au sein du pays pourraient être mis en place. Une vigilance accrue en matière d’investissement étranger serait dans ce cadre se développer afin que le pays ne soit pas pris en main par les firmes internationales. Cela nécessite le développement d’une nouvelle législation. Dans le cadre de l’Union africaine, des appuis spécifiques notamment financiers et techniques pourraient se mettre en place, notamment dans le domaine des infrastructures liées aux transport avec les pays voisins puisque ces derniers y ont un intérêt certain (lien entre territoires, nouvelles portes pour l’exportation et l’échange.).
-Renforcer l’aide internationale (notamment Interpol) contre le trafic de stupéfiants en provenance de l’Amérique du Sud). Des réseaux qui couvrent à la fois les frontières de la Guinée-Bissau située en façade Atlantique et le cheminement vers l’Europe. Ce contrôle ne doit pas s’arrêter à nos frontières mais couvrir l’ensemble de l’étendue du périple des denrées illégales. Notamment vers le Mali et l’Algérie (passage essentiel des trafiquants qui échappe au réseau policier qui couvre la partie allant du sud du Sénégal jusqu’au Maroc. Il va de soi que les troubles au Mali et ceux qui sont liés à au territoire algérien (notamment dans le Mzab) ont un rapport avec un tel trafic. La stratégie des trafiquants internationaux visant à déstabiliser le pays notamment par l’activation des conflits religieux avec les faux musulmans est de mise. C’est cette politique là qui a été menée au Mali, certainement avec la coopération des réseaux françafricains. Actuellement une même stratégie vise à déstabiliser le Mzab (Gardhaïa),’est donc en particulier sur cette région, tout en visant à surveiller de manière accrue les autres territoires que doit se fonder la surveillance policière.
On se doit notamment d’exercer un contrôle plus que renforcé sur les exportations (drogue cachée dans les productions agricoles) et les aller et venues des individus (mules). C’est une affaire de coopération internationale qui nécessite l’apport de fonds importants. Ces derniers devraient venir principalement de l’Europe , première bénéficiaire de ce type de trafics et des Etats-Unis qui par leur politique de fermeture des frontières ont alimenté ce type de trafic. L’intervention de troupes armées suffisamment pourvues en matériel (notamment des chiens spécialisés dans la détection des narcotiques) et en hommes ou femmes (leur présente étant nécessaire pour changer les mentalités) ne doit pas se réduire nos frontières mais intervenir sur le continent africain lui même sous couvert d’Interpol (voir notre droit international et accords nécessaires pour développer une vrai police internationale). Une cohérence doit se faire notamment avec le secteur de la lutte contre le terrorisme internationale ou interne puisque le narcotrafic repose en particulier sur ce type de trafic. Par ailleurs, des liens de coopération avec l’ONU et les casques bleus peuvent se nouer dans ce cadre.
(Voir législation Interpol, ONU).
Dans le pays, le pouvoir des narco trafiquants grâce aux liens tissés avec ceux d’Amérique du Sud (Colombie) au point de conditionner la vie politique du pays , les trafiquants étant appuyés par l’armée (coups d’Etat).
La Guinée-Bissau a été qualifié de « narco-Etat » par l’’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. Voir notamment relations avec les narcotraficants colombiens et désormais du Mexique.
-Rétablir une stabilité politique pour que la Guinée-Bissau puisse à nouveau entrer au sein de l’Union africaine d’où elle a été rejetée depuis le coup d’état de 2012.
Voir état du droit internationale en matière d’intervention de l’ONU mais aussi d’Interpol . (Niveaux et degrés d’intervention) Droit de non ingérence sur lequel on s’appuie , pour laisser faire ces types de trafic. voir passages juridique avec statut des civils et développement du droit inter autour (ami, Lyon cahier 2012)). « passages juridiques ».
Améliorer le système fiscal en gérant mieux les recouvrements, élargir l’assiette fiscale de manière efficace
Mettre en place un revenu de base supportable par l’Etat et améliorer système de prestations sociales en le rendant moins anarchique, mieux gérer la masse salariale.
Politique.
À la suite d'un coup d'État militaire en 2003, , le pays a depuis entrepris une phase de normalisation démocratique, culminant avec des élections législatives en 2004 et une élection présidentielle le 24 juillet 2005.
Le 1er mars 2009, le chef d'état-major des forces armées, le général Tagmé Na Waié, est tué dans un attentat à la bombe.
Le président Joao Bernardo Vieira, que certains militaires tiennent pour responsable de cet attentat, est assassiné à son tour, le 2 mars 2009, par des hommes en armes.
La Guinée-Bissau a été qualifié de « narco-Etat » par l’’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.
Selon Le Figaro, les attentats contre le général et contre le président Vieira auraient probablement été perpétrés par les trafiquants colombiens, peut-être en représailles contre la destitution en août 2008 du contre-amiral José Américo Bubo Na Tchuto chef de la marine nationale soupçonné de couvrir le trafic, arrêté en mars 2013 par la DEA pour trafic de drogue et emmené aux États-Unis.
En avril 2010, un coup d’Etat — qui voit le retour de Bubo Na Tchuto au premier plan — est organisé par les militaires contre le premier ministre Carlos Gomes Junior.
Le premier ministre est relâché le lendemain, mais demeure en résidence surveillée, tandis qu'Antonio Njai se présente comme le nouvel homme fort de l'armée.
Le premier tour des élections présidentielles du 11 mars 2012 accorde au premier ministre sortant, Carlos Gomes Jr, 49 % des voix, et à l'ancien président Kumba Yala 23,3 %.
Le second tour était initialement prévu pour le 22 avril mais les nombreux recours pour fraude massive de la part de cinq candidats poussent la commission électorale à le repousser d'une semaine. L'annonce a été faite le 11 avril.
Le lendemain, 12 avril 2012, Kumba Yala déclarait à la presse « Quiconque s'aventurera à battre campagne assumera la responsabilité de tout ce qui adviendra ».
Dans la soirée, un putsch militaire bloque l'accès au palais présidentiel, à la radio et à la télévision nationales, aux différentes ambassades, au siège local des Nations unies et au siège du parti de Carlos Gomes Jr.
Ce dernier est enlevé avec d'autres responsables politiques et interné à la forteresse d'Amura.
À la suite du coup d’Etat militaire de 2012, l’Union Africaine suspend la Guinée-Bissau le 17 avril 2012.
Monnaie :
Pesos de 1975 à 1997, depuis la monnaie est le Franc CFA.
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Economie.
La Guinée-Bissau est membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
La principale source de devises est l'exportation de noix de cajou, qui représente 60 % des revenus du pays.
La Guinée-Bissau est le 3e producteur de noix de cajou d'Afrique, et le 6e mondial, avec sa production de 120 000 tonnes par an lui rapportant 60 millions de dollars.
Le pays possède de nombreuses autres ressources naturelles : bauxite, bois, pétrole, phosphates…
Son littoral, très riche en poissons, attire les pêcheurs de l’Union Européenne qui viennent pêcher chaque année 500 000 tonnes de poisson, versant en échange à la Guinée-Bissau environ 7 500 000 €.
Le potentiel agricole du pays est énorme, mais sa forêt, par exemple, n'est exploitée que de manière informelle.
Malgré ses nombreux atouts, la Guinée-Bissau est le dixième pays le plus pauvre du monde, parmi les pays les moins avancés (PMA). L’indicateur de développement humain (IDH) est de 0,289 en 2010 (position 164 entre 196 pays).
En 2005,le budget de l'État dépend à 75 % de l'aide internationale. Il n'y a pas partout de l'électricité et 85 % des habitants vivent avec moins de 1 dollar par jour.
En effet, l'instabilité politique, les séquelles de la guerre civile de 1999, l’obsolescence des infrastructures découragent les investisseurs et donc les possibilités de développement.
Du fait de sa pauvreté et de sa désorganisation économique, la Guinée-Bissau est une proie facile pour les trafiquants de drogue de l'Amérique du Sud qui l'utilisent comme passerelle pour atteindre l’Union Européenne, leur principal client depuis que les Etats-Unis ont durci leur politique de contrôles aux frontières.
La Guinée-Bissau a une position géographique privilégiée, au sud du Sénégal, qui l'exclut du dispositif de contrôle de l'immigration clandestine, qui s'étend du Maroc au Sénégal et rend les trafics difficiles.
La drogue sud-américaine est donc stockée en Guinée-Bissau, où elle est ensuite introduite par petites quantités dans les produits de marché (fruits, poissons, noix de Cajou) acheminés vers l’Europe, ou ingérée par des mules qui risquent leur vie et leur liberté pour 5 000 € (leur salaire pour acheminer 500 grammes à 1 kilogramme de cocaïne en capsules).
La Guinée-Bissau, loin d'être consommatrice de ces drogues de « luxe » que ses habitants n'ont pas les moyens de s'offrir, est devenue en quelques années la plaque tournante du trafic de cocaïne.
partenariat étroit avec les pays proches (Gambie, Sénégal, Guinée Conakry.), renforcer le tourisme, spécialités.
Démographie
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
En 2010, la population de la Guinée-Bissau est de 1 533 964 habitants. Elle est composée à 40,8 % de personnes de 0 à 14 ans, à 56,1 % de 15 à 64 ans et à 3,1 % de 65 ans ou plus. Sa densité de population est de 42 hab./km².
En 2010, l'espérance de vie des hommes est de 46,07 ans et celle des femmes de 49,79 ans.
La même année, le taux de croissance de la population est de 2,019 %, avec un taux de natalité de 35,97 ‰, un taux de mortalité de 15,79 ‰, un taux de mortalité infantile de 99,82 ‰ et un taux de fécondité de 4,58 enfants/femme.
- Avec une croissance estimée à 2.6 % en 2014 (contre 0.9 % en 2013) et à 3.9 % en 2015, la reprise économique se confirme, mais reste fortement dépendante du climat sociopolitique, de la performance du secteur de la noix de cajou et de l’absence de contagion du virus Ebola depuis les pays voisins.
- La normalisation sociopolitique a permis le retour effectif des partenaires techniques et financiers et une meilleure situation fiscale, même si la capacité de l’État à élargir son assiette fiscale, à gérer sa masse salariale et à améliorer les recouvrements sera déterminante pour un redressement à moyen terme.
- Ces dernières années, le contexte social et humain s’est dégradé et les prestations sociales demeurent bien en deçà des besoins, compte tenu de la faiblesse des ressources publiques.
Après une période de transition, marquée par un ralentissement de l’économie, le retour à l’ordre constitutionnel a permis un rebond de la croissance estimée à 2.6 % en 2014, contre 0.9 % en 2013 et -2.2 % en 2012. Portée par la normalisation politique et le retour des partenaires techniques et financiers (PTF) dans le pays, la croissance est également tirée par les exportations de noix de cajou, contrairement à 2013. Cependant, ce regain de croissance reste fragile, compte tenu des grands problèmes structurels, de la faiblesse du niveau d’infrastructures et du capital humain, et de la fragilité de la gouvernance économique.
Le taux de croissance pourrait atteindre 3.9 % en 2015 et 3.7 % en 2016, en fonction du climat sociopolitique, du déroulement de la campagne agricole vivrière, de la campagne de la noix de cajou, mais aussi des avancées obtenues en matière de gouvernance économique et fiscale. Avec un taux de pression fiscale parmi les plus bas de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et un ratio recette/masse salariale élevé, la capacité de l’État à mobiliser les ressources fiscales et à gérer sa masse salariale sera déterminante. La sécurité alimentaire reste menacée par la volatilité des campagnes agricoles.
La production rizicole ne devrait couvrir que trois mois de la consommation en 2015. Par ailleurs, l’expansion du virus Ebola vers la Guinée-Bissau, à partir de la Guinée voisine, représente une réelle menace qui pourrait anéantir les efforts de développement, mettant le pays à mal tant au niveau humain qu’économique.
Au niveau budgétaire, le retour à l’ordre constitutionnel a permis la réapparition effective des partenaires techniques et financiers qui s’étaient désengagés depuis le coup d’État.
La réactivation des accords de pêche avec l’Union européenne et le décaissement de la première tranche en décembre 2014 de l’appui budgétaire européen améliorent la situation fiscale et influent positivement sur la croissance.
En 2014, le solde primaire devrait se situer à -2.0 % du PIB. Quant à l’inflation, elle sera revue à la hausse sur fond d’accroissement de la demande, pour se situer à 2.6 % en 2015 et 2.4 % en 2016.
La situation sociale demeure préoccupante. Le pays détient l’un des plus bas indices de développement humain (IDH). Dans le domaine de la santé, les prestations demeurent en dessous des besoins, compte tenu de la faiblesse des ressources de l’État. Dans l’éducation, les performances sont inférieures aux moyennes régionales. De plus, les multiples problèmes fiscaux de ces dernières années ont provoqué l’accumulation d’arriérés et de nombreuses grèves ont perturbé l’année scolaire 2013/14.
Mais c'est en 1990 que l'aspect sécuritaire de la Cédéao a été appliqué concrètement. Lors de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement, il fut décidé de mettre en place un groupe surveillant l'application d'un cessez-le-feu, l’ Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group (ECOMOG).
Ce groupe de supervision est vite devenu une force d'interposition et est intervenu notamment dans les guerres civiles du Liberia, de Sierra-Léone et de Guinée-Bissau.
Tableau 1 : Indicateurs Macroéconomiques
2013
|
2014(e)
|
2015(p)
|
2016(p)
|
|
Croissance du PIB
|
0.9
|
2.6
|
3.9
|
3.7
|
Taux de croissance du PIB réel par habitant
|
-1.5
|
0.2
|
1.6
|
1.3
|
Inflation
|
0.8
|
0.6
|
2.6
|
2.4
|
Solde budgétaire (% PIB)
|
-1.4
|
-2.1
|
-3.9
|
-3.4
|
Compte courant (% PIB)
|
-4.1
|
-0.5
|
-0.8
|
-1.2
|
Source : Données des admi
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