Pour un G10 en 2020.

Pour un G10 en 2020.

"La politique de la chaise vide n’est selon les circonstances, pas toujours efficace. Il vaut mieux préférer être toujours dans le bain, même s’il est parfois glacé et préférer dès que possible la politique de la main tendue.".

La polémique qui marque actuellement les relations internationales entre les partisans d’un retour de la Russie au G8, après le pardon sur la Crimée, devrait se résoudre, pour aller dans le sens du nouvel alignement de la manière suivante : face aux velléités de Donald Trump partisan d’un retour de la Russie, Vladimir Poutine devrait poser ses conditions pour que la Russie revienne au sein d’un G9 incluant la Chine, cela aurait trois conséquences importantes, donc cela donne trois raisons à cette idée.

-On obligerait les parties belligérantes (Chine/USA) à se concerter de visu au yeux de tous, au sein d’un même ensemble, renouant alors avec un pays laissé de côté avec sa monnaie pendant de nombreuses décennies.

-Le G9 ne serait plus uniquement le représentant des sept ou huit pays les plus développés mais à part presque égales, des deux ensembles économiques classés en fonction de leur choix d’alignement (le nouvel alignement d’une part l’ancien d’autre part). Se concerteraient alors les deux écoles dans le seul but d’une réconciliation future ou plutôt d’un alignement général : celle d’une perpétuation de la mondialisation économique telle que vue jusqu’ici au sein du G8, et de l’autre celle des pays non moins développés mais fonctionnant sur une autre échelle y compris pour les taux de change, dans un premier temps, jusqu’à ce que les parités se rejoignent, les échanges commerciaux et financiers s’égalisent sur des bases plus saines (celle du développement intérieur et territorial avant tout et de l’autosuffisance). Le nouveau G9 serait alors le miroir de toutes les économies du monde à travers leurs représentants. La division du monde en deux parties entre les héritiers de Bandoeung partisans du traité de la Havane et les autres, ceux qui ont pu faire dominer leur point de vue pendant des décennies serait alors close, on passerait autre chose de plus constructif, plus intéressant encore : on pourrait parler des inégalités (c’était le thème de 2019), en se servant des problématiques et dimensions issues de l’économie du développement en y incluant bien sûr la contrainte environnementale, le G9 (ou 10 si on inclut  l’Iran, cela donnerait : Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Canada face (mais en coopération) à la France, la Russie, la Chine, l’Italie et l’Iran, le rapport serait égal sans qu’un pays soit plus important que l’autre)) deviendrait alors un cumul entre considérations macro-économiques et marchandes et accords climatiques et environnementaux. Le lien inévitable entre économie mondialisée, et environnement est ainsi assuré, pourquoi ne pas y inclure la question du futur démantèlement nucléaire ?

-Cela permettrait d’inclure le projet « routes de la soie » dans les débats. Comment parler d’économie mondialisée sans y inclure ce projet coopératif et multinational ?

Par Noura Mebtouche.

God Save The Queen.

  God Save The Queen.
Par Noura Mebtouche.

«  Tandis que les bus français roulent, dans les rues de Londres(…) vos TGV circulent sur des rails construits par British Stelel » a dit Boris Johnson hier, lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron ayant pour principal sujet le Brexit et les termes selon lesquels celui-ci devrait se tenir, suite aux nouvelles données de politique intérieure britannique.

Et il a raison, il faut continuer le partenariat y compris sur le Défense qui doit se perpétuer, comme une des pierres blanches sur le chemin de notre coopération, avec les deux Traites bilatéraux de 2007.

Le président français a parle d’Intelligence collective. Angela Merkel a donne jusqu’au 31 octobre 2019. 

Il va de soi, que la France soigne son futur carnet d’adresse en matière d’accords bilatéraux, avec le Royaume-Uni et une personnalité comme Boris Johnson a la tête de la coalition conservatrice, l’homme le plus important de la planète qui va faire plier le pays le plus important du monde, a la tête du Commonwealth, du cote des conservateurs ultra et nationalistes, tenants de la théorie de la supériorité de la race anglo-saxonne (voir 1918) et ceux, plus pragmatiques et plus modernes, qui cherchent a maintenir une doxa libérale tournée sur l’Atlantique sans renoncer a l’Europe.

Car l’Europe est grande, et pendant longtemps, elle a été animee des intérêts franco- britanniques.

Rappelez-vous 1918 : les accords de Paix a  Paris, avec les 14 points du président Wilson, a cette époque la, chacun cherchait a assurer ses intérêts tout en s’assurant de se partager le monde a deux.

Les choses ont bien change depuis, mais les positions, notamment symboliques, sont toujours aussi profondes, comme le veut l’histoire qui laisse des traces indélébiles.

La notre : la République, celle qui marche du pas sur de ceux qui savent ou ils vont, celle du Royaume-Uni celui qui regarde de loin du haut de la tour pour mieux anticiper et conduire l’histoire comme un cheval fou enfin maitrise dans le send de la civilisation…

Le Royaume-Uni, tel un patchwork forme d’elements composites mais cohérents, a une double vocation : il est tourne a la fois vers l’ouest et le sud, formant ainsi en son sein, l’angle droit d’un triangle équilatéral, dont le carre le plus important est au centre de son territoire.

Il montre ainsi sa vocation a être le régulateur pacifique de l’harmonie entre les deux continents, dans l’opportunité de marquer définitivement par un Brexit modele l’inutilité d’un choix entre Amérique et Europe dans un monde ou la deuxième ne peut être qu’ incontournable et non pas laminée entre les deux mamelles du nationalisme et de l’extrémisme pur et dur que sont les USA et la Russie représentés par Donald Trump et Vladimir Poutine. 

Mieux vaut préférer a cette bête monstrueuse, exsudant de tous ses pores la bêtises humaine…notre bonne vieille louve romaine, vouée aux hommages éternels…avec déférence, regardant avec bienveillance son monde se developper d’un empire romain tombe en désuétude, aux coutumes de la démocratie grecque dont on attend le retour démultiplié a tous les niveaux ils sont après tout nombreux a en solliciter l’héritage, même chez les dit nationalistes, héritiers du National Party créé par le General Page Croft, au lendemain de l’armistice de 1918.

C’est avec la même déférence qu’on se doit de traiter le Royaume, le seul a avoir su garder et traiter avec le plus grand des respects selon un certain respect de l’éthique, sa reine…tout comme il protesta contre le règne du nazisme…

Ainsi, a la question que Boris Johnson a pose a Emmanuel Macron, président de la République française, celui-ci aurait pu aussi répondre (peut-être est ce ce qu’il va répondre dans quelques semaines), que ce qui peut convenir au Royaume, qui nous regarde de la haut, c’est le Brexit a la carte.

Plusieurs raisons conduisent a ce traitement exceptionnel du Royaume-Uni par rapport aux autres Etats, un privilège qui ne peut être que monarchique :

-Raison 1. D’abord, place aux intérêts du Royaume-Uni lui même, préserver l’unité de la couronne, et éviter que les mécontents, des régions comme l’Ecosse, ne finissent par faire sécession pour retourner en Europe,

-Raison 2. Garder l’Irlande intacte. Retrouver au coeur d’un conflit revivifie, une Irlande du Nord rattachée au Royaume-Uni et au Sud, une republique membre de l’Union Européenne, avec des frontières entre les deux, ferait retomber le Royaume-Uni au Moyen-âge de l’histoire économique et politique de cette région d’Europe,

-Raison 3. Conserver les acquis de l’Union Europeenne,dont certains sont une marque incontestable de l’évolution et de la modernité pour les infrastructures, les transports, l’écologie, agriculture. La PAC notamment et son deuxieme pilier, quoique le premier ne soit pas negligeable. On invitera ainsi Donald Trump et Vladimir Poutine, a diversifier leur agriculture sous le sceptre de la petite exploitation agricole polyvalente et l’aspect territoriale des choses qui va avec, plutôt que de laisser s’inonder nos marches en commençant celui du Royaume-Uni par leurs céréales et notamment leur blé. 

Car oui, notre Pac étant suffisante a nous nourrir et doucement mais surement moderniser notre agriculture autrement que par l’intensif, notre autosuffisance alimentaire ne nous oblige pas a été dépendants des deux géants.

 On les invite a organiser la leur. Après tout, les russes ne vont pas se contenter de blé améliorés de pommes de terres, les dimanche après l’Eglise… fabriques dans les anciens sovkhozes…

Certes nous roulons comme le dit Boris Johnson, avec des rails Britanniques, mais de l’autre cote les corridors écologiques développés dans le cadre de la Trame Verte et Bleue (Le nom pour la France), sont les même, les territoires ruraux que nos deux puissants ont  tant de mal a  developper se développent en Europe harmonieusement grâce aux initiatives du réseau LEADER. 

Si nous arrêtons ce processus, au profit d’une fermeture c’est une catastrophe, et la fin d’un jumelage vieux de milliers d’annees entre nous et le Royaume-Uni,meme dans la guerre de 100 ans.

-Raison 4. Préparer la future entente et l’ harmonisation entre la politique du nouvel alignement et le Commonwealth, le joker du Brexit.  Favoriser également son entrée future dans l’OIA, au nom justement de ces pays d’Amérique du sud et d’Afrique qui en ont fait partie. Au non de ces pays anglophones comme l’Angola.

-Raison 5. Avoir un alibi, nous français, pour apporter des aménagements a coloration nationale a notre système fiscal (voir notre livre « RIE, budget et fiscalité », pour la mise en place d’une TVA desincitative sur laquelle tout le monde nous copierait, mais aussi nous permettre d’organiser cette fameuse sortie de l’Euro au profit d’une Union Europeenne du Sud, avec des monnaies nationales dont nous serions les incitateurs, si les anglais ont eu un jour un privilège pourquoi pas nous ?

Et puis enfin, surtout…éviter un retour a l’ère des barbaries…C’est la vocation de toute monarchie, en prélude au retour aux grandes aristocraties pour tous…dans toute l’Europe et peut-être dans le monde…Peut-être est-ce cette conception qu’il faudra défendre auprès de nos partenaires européens et mondiaux, a commencer par le G7 de ce week-end…mais aussi en hommage a la fameuse conférence de la Paix a Paris-Versailles en 1919…que nous n’avons pas suffisamment suivie et dénaturée. Ceux qui iront au forum de la Paix prévu du 11 au 13 novembre a la Villette, devraient s’en souvenir…

 God Save The Queen.

Nos chances pour la Paix...1919-2019...

Nos chances pour la paix dans le monde, à l’aube de la commémoration des accords de Paix, Paris, Versailles, 1919.

-Elles se nouent dans le lien avec l’Afrique : la commémoration du débarquement de Provence en présence d’un président de la République en est un symbole, d’une coopération au delà des clivages et d’une histoire parfois lourde en reproches mais riche en nouveaux espoirs de nouveau départ.

-dans notre intérêt pour le projet chinois des routes de la soie, et notre coopération active, notamment en lien avec l’UPM.

-Dans nos capacités à faire du lien avec la Russie au nom de liens antiques et ancestraux et à ouvrir avec, d’autres perspectives que la simple juxtaposition et coexistence entre deux grands ensembles géopolitiques, et donc par des accords bilatéraux.

-Dans notre refus de participer aux mesures d’intimidation américaines en Iran ou en mer de Chine (Pacifique), notre volonté de ne pas y être pour éviter toute prise à partie dans un incident international quelconque, 

-En sens inverse, dans notre capacité à suggérer la possibilité d’une coopération entre nos armées dans le but d’une coalition préventive pour la Paix tripartite, dans certaines zone fragiles (comme Kapisa en Afghanistan par exemple).

-Dans notre capacité à faire émerger une autre Europe, sans perdre les acquis de l’Union Européenne.

Sauver l'Europe...

Save Europe...

Sur l’avenir incertain de l’Europe…

On se pose beaucoup de questions actuellement sur l’avenir de l’Europe et sa place dans le monde. Les réalités sino-américaines ont éveillé notre vieille peur ancestrale de se voir laissés de côté, « laissés pour compte » dans la grande course à la renommée et au poids dans les relations internationales.

Ainsi, cette semaine, le Figaro dans son éditorial du 08 août, évoquait les deux leçons tirer de cette rivalité :

-la première résidait dans  le constat des effets désastreux du protectionnisme , ce avec quoi nous sommes d’accord, certes.

-Le second faisait le constat de la volatilisation de l’Europe qui assisterait, impuissante, muette à cette grand confrontation. Eparpillée, privée de stratégie industrielle et commerciale digne de ce nom, elle en subirait les conséquences sans mot dire et courrait le risque de voir la Chine et les Etats-unis se partager le monde sur son dos.

Voici pour ce triste constat que fait le Figaro de l’Union Européenne.

Ajoutons en de notre côté, un troisième , celui d’une Europe aujourd’hui dominée par des politiques qui sont opposées à la doxa d’une Europe qui avance progressivement, qui s’est mise en place depuis 1954.

Les élections européennes de mai 2019 ont ouvert un brèche, l’extrême droite y est majoritaire, les Etats gouvernés par des partis politique eux aussi d’extrême droite sont devenus plus nombreux…Ainsi, la Grèce est elle tombée  elle aussi ce 7 juillet 2019 lors de ces élections législatives anticipées sous la coupe de la droite radicale avec la victoire de « Nouvelle Démocratie ». 

Ce que ceux qui poussent, de très loin vers une Europe des nationalisme comparable à celle de 1933, celle de Robert Paxton, en incitant un Grexit qui ne s’est pas fait, notre politique laxiste consistant à étouffer les grecs sous le poids de la dette y a réussi…

Ensuite, on connait la situation en Hongrie, Autriche, Italie…combien d’autres encore ?

Au Royaume-Uni, ce sont au départ, des militants et des forces d’extrême-droite qui ont poussé au départ au Brexit…on se souvient des méthodes employés pour contrer les anti-brexit…Force a été ensuite de « faire avec » et de justifier ce dernier par autre chose que du nationalisme pur et dur..

Chez nous, les forces du rassemblement national n’attendent qu’une chose, c’est de nous conduire nous français vers un Frexit…non ce n’est pas une nouvelle marque de nourriture pour chien mais seulement un nouveau slogan bien amusant (autant que les couettes de Frigide Barjot), qui cherche à populariser avec maladresse et aussi beaucoup de naïveté, l’idée d’un possible abandon de l’Union européenne pour revenir au nationalisme d’antan avec des produits bleu blanc rouge…

La maladresse réside avant tout dans le peu de cas des règles de base du libre-échange et de l’économie tout court. 

Ni des ravages que procure le renfermement et le cloisonnement des frontières. 

Donald Trump est en train de s’en mordre les doigts.

 L’Europe a été bâtie pour la Paix et la prospérité économique.

Cette semaine, Marine le Pen a riposté au pape de manière assez évidente, puisque ce dernier faisait l’apologie de l’Europe, pour une raison évidente elle aussi, de Paix :

 «Un pays doit être souverain, mais pas fermé. La souveraineté doit être défendue, mais les rapports avec d'autres pays, avec la Communauté européenne, doivent également être défendus. Le souverainisme est une exagération qui finit toujours mal : elle mène à la guerre».

Celle-ci lui répondait nationalisme et protectionnisme en jugeant sur Twitter, cette intervention « affligeante ».

On confond ainsi apologie de la souveraineté nationale qui est une règle de droit avec souverainisme qui est du domaine des affects, c’est à dire de ce qui n’est pas Politique à proprement parler car ne traitant d’un problème, que sous les auspices de l’une de ses dimensions et non pas dans la perspective pluri-dimensionnelle que l’on se doit d’ adopter pour gouverner un Etat.

C’est oublier aussi, qu’avant de plier sous l’influence fasciste italienne et allemande, Pie XII avait d’abord plaidé la paix.

C’est oublier enfin que après 1945,  l’Europe a été crée sur la base de discours de paix, après les atrocités du deuxième conflit mondial.

C’est oublier aussi que l’ on doit notre position économique privilégiée au soutien de cette dernière.

Enfin, c’est oublier les acquis de l’Union Européenne à commencer par la PAC.

C’est aussi laisser de côté, tout un pan de notre histoire commune et de sa nécessaire évolution, celle qu’essaye de mettre en avant un pape ouvert à la théologie de la Libération (1), catholique et en provenance d’Amérique du Sud, porteur d’un message positif, envers une Europe, qui si elle n’a pas toujours été rose, se doit de continuer ses efforts pour atteindre ses buts…

Quels sont les buts de l’Europe ?

Ceux-ci sont mis en avant dès 1956 dans le rapport Spaak.

 Issus de la réunion des six pays du marché commun celui définit ainsi certains objectifs :

-Le marché commun : celui ci a fonctionné peu ou prou, jusque ‘ici…devenant même un marché unique…avec certains acquis positifs.

-L’Euratom, nous en avons à dire là dessus : non à une armée européenne et à la mise en place d’une dissuasion nucléaire mutualisée qui partirait d’Europe.

-Divers secteurs à animer en coopération, notamment l’agriculture mais pas que.

Et nous rajoutons ici la dimension culturelle qui est fondamentale…elle a été rappelée dans le cadre du Traité de franco-allemand d’Aix-la-Chapelle du 22 janvier 2019 dernier.

Dans chacun de ces domaines, il y a quelque chose à sauver :

-Pour le marché commun devenu marché unique : l’harmonisation des normes de qualité, des prix, de certaines taxes, mais aussi la marche vers l’égalisation des salaires et des modes de vie.

-La capacité à générer une force coopérative avec les Etats-Unis pour dissuader, afin d’aller un jour vers un démantèlement nucléaire mondial et définitif. (voir nos articles ci-dessous).

-La PAC, les accords sur le climat, les investissements vers les modes d’énergie alternatifs, l’extension et l’harmonisation des chemins de fer, la trame verte et bleue ou encore les réseaux ruraux et l’Union pour la méditerranée qui dessine l’ambiance de nos futurs partenariats avec l’Afrique…la politique de voisinage, en méditerrannée…

Si on fait le constat un jour, de l’échec relatif de nos politiques européennes, principalement celles de la dernière phase, liées à l’intégration, on se doit parallèlement de réfléchir de manière posée calme et réfléchie afin de ne pas remettre en cause plus de 65 ans d’effort, c’est à dire, plus de la moitié d’un siècle…

En étant trop radical, le rassemblement national qui critique la position du Vatican, ne semble pas avoir compris que ces acquis de l’Union Européenne, sont la marque d’une véritable évolution, nous pensons notamment à ce qui constitua le troisième volet des discussions qui conduisirent le rapport Spaak : la politique agricole commune, l’énergie, les transports, les travaux publics…

 Ces domaines sont souvent des réussites, des réalisations nombreuse ont été faites, elles font que nous pouvons désormais être en mesure d’être des partenaires à égalité avec la Chine pour la mise en oeuvre de la coopération et des route de la soie, l’enjeu est dans nos rapports avec d’autres continents comme l’Afrique…et l’Asie…

Du moins nous pourrions ne pas disparaitre du poids des relations internationales.

 Bolloré et Veolia ne sont pas plus importants que les intérêts de la France, du moins ne sont-ce pas eux mais des représentants de l’Europe des peuples qui doivent y être d’abord représentés. 

Les chinois sont passés maîtres dans l’art de faire fonctionner un projet au nom des intérêts de leur pays et du peuple qui y habite, sans se faire saborder par le secteur privé, du moins ont-ils toujours mis au pas les chefs des grandes entreprises, gageons que ces derniers sauront suggérer aux français de ne pas faire passer leurs intérêts après ceux des grands groupes, l’enjeu est civilisationnel…

L’Europe ne doit pas mourir, le protectionnisme ne peut être positif que dans un premier temps, pour protéger les industries naissantes.

Le Royaume-Uni a pu se lancer dans le Brexit, que parce qu’il est fort et entouré de perspectives de sortie grâce à l’existence du Commonwealth (53 Etats). Les liens profonds qui datent de longtemps sont parfois indénouables, et nous avons aussi les nôtres…

Tout en gardant des rapports avec le Royaume-Uni, notamment de défense,  commerciaux et économiques, nous ne pouvons cependant pas nous permettre de faire comme lui et de repartir en arrière, car nous avons cité l’Europe, dans une perspective de partenariat franco-allemand, en nous mettant en avant, il faut donc garder l’Europe, et les liens et acquis tissés jusque-là.

Notre seule issue à nous français, réside dans la révision de l’Europe et dans la construction d’une Europe à deux vitesses : une du sud, une du nord. 

Je présenterai bientôt mon livre, « le nouvel alignement monétaire » qui explique comment nous pouvons nous en sortir aussi bien sur le plan mondial que proprement européen, sans perdre nos acquis, je l’ai déjà présenté à plusieurs reprises dans ce blog et ses articles cités ci-dessous.

Noura Mebtouche.

(1) La théologie de la libération est un courant de pensée théologique chrétienne venu d'Amérique latine, suivi d'un mouvement socio-politique, visant à rendre dignité et espoir aux pauvres et aux exclus et les libérant d'intolérables conditions de vie. (phrase tirée de Wikipedia).

oia2018.blogspot.com

-Union Européenne : « La France a besoin d'un plan B. » article du 30 mai 2019. Par Noura Mebtouche.

-« Actualité oblige. »..10/03/2019, article du 10 mars 2019. Par Noura Mebtouche.- Routes de la Soie : l’appel aux propositions pragmatiques. Vers une réalité complexe. article du 24 janvier 2019. Par Noura Mebtouche.

-« Un nouveau mouvement pour un nouveau projet de Nation .». Par Noura Mebtouche.

-« Rencontres de Cybèle 2018 : quand l'Europe ne peut se construire sans la méditerranée. ». Article du 13/10/2018. 

-« Le délit d’opinion de Kako Nubukpo, critique du franc CFA .».  Par Mediapart. Article du 21/10/2017.

-« Titre XIV de la Constitution. Le support juridique de la coopération internationale. ». Article du 1/12/2017.  Par Noura Mebtouche.

-« La Fondation Franz Fanon au Forum social mondial. ». Article du 02 août 2016. Par la Fondation Frantz Fanon. http://fondation-frantzfanon.com

-« Vers une nouvelle réglementation de l’échange et de la production : une nouvelle base en vue de la préparation de l’OIA. ». Article du 23 août 2016. 

 Par Noura Mebtouche.

-« Mouvement pour la Paix dans le monde. ». Article du 22/11/2016. Par Noura Mebtouche.

-« Un pas de plus vers le non alignement. ». Article du 12/11/2015.  Par Noura Mebtouche.

-« La société civile mondiale à l'appel des Chefs d'Etat. Un nouvel appel du 18 juin. ». Article du 03/11/2013. Par Noura Mebtouche.

-« Des renseignements complémentaires sur l'Organisation des Etats indépendants et autonomes. ». Article du 3/11/2013.  Par Noura Mebtouche.

-« Ce qu’il faut faire pour préparer l’OIA pour mai-juin 2018.  Article du 03/11/2013.  Par Noura Mebtouche.

-« Des précisions sur la nature de l'OIA. ». Article du 03/11/2013.  Par Noura Mebtouche.

Mais aussi, sur le blog : respublica999.blogspot.com

-« Un nouveau mouvement pour un nouveau projet de Nation. ». Article du 7 janvier 2019. Par Noura Mebtouche.

-« Politique étrangère : un nouveau tournant nécessaire. ». www.prochetmoyen-orient.ch Par Guillaume Berlat. Article publié sur notre blog le 11/08/2019.

-« Place de l'Europe  dans le monde. ». Article du 11/08/2019.  Par Noura Mebtouche.

-« Progressisme : à l'assault du côté obscur de la Force. ».Article du 22/10/2019. Par Noura Mebtouche.

-« Le Nouvel alignement monétaire.». Article du 28/04/2018.  Par Noura Mebtouche.

-« La charte des droits économiques et sociaux de l'OIA. ». Article du 03/07/2018.  Par Noura Mebtouche.

-« Dissuasions ». Article du 10/12/2018. Par Noura Mebtouche.

-« Lettre à Sébastien Abis. ». Article du 16/12/2018. Par Noura Mebtouche.

-« Politique économique : pour ne pas finir comme la Renaude  de M.Seguin. ». Article du 20/12/2018.  Par Noura Mebtouche.

-« Rebondir sur le Brexit : la lettre au Royaume-Uni (juillet 2016). ». Article du 26/12/2017.  Par Noura Mebtouche.

-« Pour une nouvelle conception de la défense. ». Article du 18/11/2017.  Par Noura Mebtouche.

-« Le monde de l'après-Brexit. ». Article du 26/06/2016.  Par Noura Mebtouche.

-« Livre blanc allemand : nouvelle donne. ». Article du 23 août 2016.  Par Noura Mebtouche.

-« Lettre à la Russie. ». Article du 31/03/2014.  Par Noura Mebtouche.

-« De la construction d'une identité citoyenne française durable. Rendre le pouvoir au peuple. ». Article du 30/07/2014. 

 Par Noura Mebtouche.-« La France et l'OTAN. ». Article du 08/09/2013.  Par Noura Mebtouche.