mercredi 28 août 2019

Pour un G10 en 2020.


Pour un G10 en 2020.

"La politique de la chaise vide n’est selon les circonstances, pas toujours efficace. Il vaut mieux préférer être toujours dans le bain, même s’il est parfois glacé et préférer dès que possible la politique de la main tendue.".


La polémique qui marque actuellement les relations internationales entre les partisans d’un retour de la Russie au G8, après le pardon sur la Crimée, devrait se résoudre, pour aller dans le sens du nouvel alignement de la manière suivante : face aux velléités de Donald Trump partisan d’un retour de la Russie, Vladimir Poutine devrait poser ses conditions pour que la Russie revienne au sein d’un G9 incluant la Chine, cela aurait trois conséquences importantes, donc cela donne trois raisons à cette idée.

-On obligerait les parties belligérantes (Chine/USA) à se concerter de visu au yeux de tous, au sein d’un même ensemble, renouant alors avec un pays laissé de côté avec sa monnaie pendant de nombreuses décennies.

-Le G9 ne serait plus uniquement le représentant des sept ou huit pays les plus développés mais à part presque égales, des deux ensembles économiques classés en fonction de leur choix d’alignement (le nouvel alignement d’une part l’ancien d’autre part). Se concerteraient alors les deux écoles dans le seul but d’une réconciliation future ou plutôt d’un alignement général : celle d’une perpétuation de la mondialisation économique telle que vue jusqu’ici au sein du G8, et de l’autre celle des pays non moins développés mais fonctionnant sur une autre échelle y compris pour les taux de change, dans un premier temps, jusqu’à ce que les parités se rejoignent, les échanges commerciaux et financiers s’égalisent sur des bases plus saines (celle du développement intérieur et territorial avant tout et de l’autosuffisance). Le nouveau G9 serait alors le miroir de toutes les économies du monde à travers leurs représentants. La division du monde en deux parties entre les héritiers de Bandoeung partisans du traité de la Havane et les autres, ceux qui ont pu faire dominer leur point de vue pendant des décennies serait alors close, on passerait autre chose de plus constructif, plus intéressant encore : on pourrait parler des inégalités (c’était le thème de 2019), en se servant des problématiques et dimensions issues de l’économie du développement en y incluant bien sûr la contrainte environnementale, le G9 (ou 10 si on inclut  l’Iran, cela donnerait : Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Canada face (mais en coopération) à la France, la Russie, la Chine, l’Italie et l’Iran, le rapport serait égal sans qu’un pays soit plus important que l’autre)) deviendrait alors un cumul entre considérations macro-économiques et marchandes et accords climatiques et environnementaux. Le lien inévitable entre économie mondialisée, et environnement est ainsi assuré, pourquoi ne pas y inclure la question du futur démantèlement nucléaire ?

-Cela permettrait d’inclure le projet « routes de la soie » dans les débats. Comment parler d’économie mondialisée sans y inclure ce projet coopératif et multinational ?

Par Noura Mebtouche.

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