« Tandis que les bus français roulent, dans les rues de Londres(…) vos TGV circulent sur des rails construits par British Stelel » a dit Boris Johnson hier, lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron ayant pour principal sujet le Brexit et les termes selon lesquels celui-ci devrait se tenir, suite aux nouvelles données de politique intérieure britannique.
Et il a raison, il faut continuer le partenariat y compris sur le Défense qui doit se perpétuer, comme une des pierres blanches sur le chemin de notre coopération, avec les deux Traites bilatéraux de 2007.
Le président français a parle d’Intelligence collective. Angela Merkel a donne jusqu’au 31 octobre 2019.
Il va de soi, que la France soigne son futur carnet d’adresse en matière d’accords bilatéraux, avec le Royaume-Uni et une personnalité comme Boris Johnson a la tête de la coalition conservatrice, l’homme le plus important de la planète qui va faire plier le pays le plus important du monde, a la tête du Commonwealth, du cote des conservateurs ultra et nationalistes, tenants de la théorie de la supériorité de la race anglo-saxonne (voir 1918) et ceux, plus pragmatiques et plus modernes, qui cherchent a maintenir une doxa libérale tournée sur l’Atlantique sans renoncer a l’Europe.
Car l’Europe est grande, et pendant longtemps, elle a été animee des intérêts franco- britanniques.
Rappelez-vous 1918 : les accords de Paix a Paris, avec les 14 points du président Wilson, a cette époque la, chacun cherchait a assurer ses intérêts tout en s’assurant de se partager le monde a deux.
Les choses ont bien change depuis, mais les positions, notamment symboliques, sont toujours aussi profondes, comme le veut l’histoire qui laisse des traces indélébiles.
La notre : la République, celle qui marche du pas sur de ceux qui savent ou ils vont, celle du Royaume-Uni celui qui regarde de loin du haut de la tour pour mieux anticiper et conduire l’histoire comme un cheval fou enfin maitrise dans le send de la civilisation…
Le Royaume-Uni, tel un patchwork forme d’elements composites mais cohérents, a une double vocation : il est tourne a la fois vers l’ouest et le sud, formant ainsi en son sein, l’angle droit d’un triangle équilatéral, dont le carre le plus important est au centre de son territoire.
Il montre ainsi sa vocation a être le régulateur pacifique de l’harmonie entre les deux continents, dans l’opportunité de marquer définitivement par un Brexit modele l’inutilité d’un choix entre Amérique et Europe dans un monde ou la deuxième ne peut être qu’ incontournable et non pas laminée entre les deux mamelles du nationalisme et de l’extrémisme pur et dur que sont les USA et la Russie représentés par Donald Trump et Vladimir Poutine.
Mieux vaut préférer a cette bête monstrueuse, exsudant de tous ses pores la bêtises humaine…notre bonne vieille louve romaine, vouée aux hommages éternels…avec déférence, regardant avec bienveillance son monde se developper d’un empire romain tombe en désuétude, aux coutumes de la démocratie grecque dont on attend le retour démultiplié a tous les niveaux ils sont après tout nombreux a en solliciter l’héritage, même chez les dit nationalistes, héritiers du National Party créé par le General Page Croft, au lendemain de l’armistice de 1918.
C’est avec la même déférence qu’on se doit de traiter le Royaume, le seul a avoir su garder et traiter avec le plus grand des respects selon un certain respect de l’éthique, sa reine…tout comme il protesta contre le règne du nazisme…
Ainsi, a la question que Boris Johnson a pose a Emmanuel Macron, président de la République française, celui-ci aurait pu aussi répondre (peut-être est ce ce qu’il va répondre dans quelques semaines), que ce qui peut convenir au Royaume, qui nous regarde de la haut, c’est le Brexit a la carte.
Plusieurs raisons conduisent a ce traitement exceptionnel du Royaume-Uni par rapport aux autres Etats, un privilège qui ne peut être que monarchique :
-Raison 1. D’abord, place aux intérêts du Royaume-Uni lui même, préserver l’unité de la couronne, et éviter que les mécontents, des régions comme l’Ecosse, ne finissent par faire sécession pour retourner en Europe,
-Raison 2. Garder l’Irlande intacte. Retrouver au coeur d’un conflit revivifie, une Irlande du Nord rattachée au Royaume-Uni et au Sud, une republique membre de l’Union Européenne, avec des frontières entre les deux, ferait retomber le Royaume-Uni au Moyen-âge de l’histoire économique et politique de cette région d’Europe,
-Raison 3. Conserver les acquis de l’Union Europeenne,dont certains sont une marque incontestable de l’évolution et de la modernité pour les infrastructures, les transports, l’écologie, agriculture. La PAC notamment et son deuxieme pilier, quoique le premier ne soit pas negligeable. On invitera ainsi Donald Trump et Vladimir Poutine, a diversifier leur agriculture sous le sceptre de la petite exploitation agricole polyvalente et l’aspect territoriale des choses qui va avec, plutôt que de laisser s’inonder nos marches en commençant celui du Royaume-Uni par leurs céréales et notamment leur blé.
Car oui, notre Pac étant suffisante a nous nourrir et doucement mais surement moderniser notre agriculture autrement que par l’intensif, notre autosuffisance alimentaire ne nous oblige pas a été dépendants des deux géants.
On les invite a organiser la leur. Après tout, les russes ne vont pas se contenter de blé améliorés de pommes de terres, les dimanche après l’Eglise… fabriques dans les anciens sovkhozes…
Certes nous roulons comme le dit Boris Johnson, avec des rails Britanniques, mais de l’autre cote les corridors écologiques développés dans le cadre de la Trame Verte et Bleue (Le nom pour la France), sont les même, les territoires ruraux que nos deux puissants ont tant de mal a developper se développent en Europe harmonieusement grâce aux initiatives du réseau LEADER.
Si nous arrêtons ce processus, au profit d’une fermeture c’est une catastrophe, et la fin d’un jumelage vieux de milliers d’annees entre nous et le Royaume-Uni,meme dans la guerre de 100 ans.
-Raison 4. Préparer la future entente et l’ harmonisation entre la politique du nouvel alignement et le Commonwealth, le joker du Brexit. Favoriser également son entrée future dans l’OIA, au nom justement de ces pays d’Amérique du sud et d’Afrique qui en ont fait partie. Au non de ces pays anglophones comme l’Angola.
-Raison 5. Avoir un alibi, nous français, pour apporter des aménagements a coloration nationale a notre système fiscal (voir notre livre « RIE, budget et fiscalité », pour la mise en place d’une TVA desincitative sur laquelle tout le monde nous copierait, mais aussi nous permettre d’organiser cette fameuse sortie de l’Euro au profit d’une Union Europeenne du Sud, avec des monnaies nationales dont nous serions les incitateurs, si les anglais ont eu un jour un privilège pourquoi pas nous ?
Et puis enfin, surtout…éviter un retour a l’ère des barbaries…C’est la vocation de toute monarchie, en prélude au retour aux grandes aristocraties pour tous…dans toute l’Europe et peut-être dans le monde…Peut-être est-ce cette conception qu’il faudra défendre auprès de nos partenaires européens et mondiaux, a commencer par le G7 de ce week-end…mais aussi en hommage a la fameuse conférence de la Paix a Paris-Versailles en 1919…que nous n’avons pas suffisamment suivie et dénaturée. Ceux qui iront au forum de la Paix prévu du 11 au 13 novembre a la Villette, devraient s’en souvenir…
God Save The Queen.
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